Pas de vacances pour le mouvement social ni pour les abus policiers !
Publié le 10 Avril 2016
Pour cette 6ème journée d'action contre la Loi Travail, plus de 3.000 personnes ont défilé dans les rues de Strasbourg aujourd'hui et ce malgré les vacances. Étaient présents des étudiants et lycéens, aux côtés des travailleurs dans un cortège très dynamique. Sur l'ensemble du pays nous étions 450.000 dans la rue à exiger le retrait total de la Loi Travail. Cette pression contre le gouvernement sera maintenue jusqu'à ce que nos revendications soient appliquées, nous rappelons notamment que le 28 avril une grande journée de mobilisation et de grève est prévue.
Alors que la manifestation se finissait dans le calme, la police a procédé à une arrestation violente et provocatrice d'un homme devant les manifestants. Cette action a provoqué l'incompréhension et la colère des personnes présentes alors que la BAC redoublait d'effort dans ses provocations. C'est durant la dispersion des manifestants et ce climat de tension que la police a décidé de charger dans la foule pour interpeller 3 personnes ciblées. Durant la détention d'une des manifestantes, des actes violents et des insultes sexistes ont été proférés à son encontre.
Face à cet arbitraire, plus de 200 personnes se sont rassemblées devant l'Hôtel de Police à 15h30 pour exiger des explications et la libération des interpellés. Face à cela, le directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP) a accepté de recevoir une délégation pour négocier et obtenir des informations. Suite à la discussion, la libération de 3 manifestants durant la soirée a été obtenue. Les mobilisés sont néanmoins restés sur place pour être sûrs que la police tienne parole et pour exprimer leur solidarité avec les détenus jusqu'à leur sortie.
Un compte-rendu de la journée de hier : http://uecstrasbourg.over-blog.com/2016/04/mobilisation-du-9-avril-a-strasbourg-la-repression-et-l-arbitraire-policier-derniers-remparts-d-un-gouvernement-qui-va-tomber.html
Nous tenons à dénoncer les pratiques malveillantes et abusives de la police ainsi que ses dérapages pendant les interventions, sous formes de violences physiques et d'injures sexistes. Nous serons toujours unis face à ces tentatives d'intimidations et de décrédibilisation de notre mouvement.
Pour en finir avec ces violences policières et les abus arbitraires, il est nécessaire de renforcer la mobilisation tant contre la loi Travail que l'état d'urgence permanent.
Mouvement Jeunes Communistes Bas-Rhin et Union des Etudiants Communistes Strasbourg