Manifestation contre les violences policières et la loi Travail - Strasbourg, le 18 mai à 12h Place de la Bourse

Publié le 17 Mai 2016

Affiche de l’Info’-Com-CGT contre les violences policières en France lors des manifestations contre la loi Travail

Affiche de l’Info’-Com-CGT contre les violences policières en France lors des manifestations contre la loi Travail

Manifestation contre les violences policières et la loi Travail

Strasbourg, le 18 mai à 12h Place de la Bourse

https://www.facebook.com/events/868474546613282/

 

Les violences policières : mythe ou réalité ?

Chronologie de la répression policière à Strasbourg lors des mobilisations contre la loi Travail :

9 mars :

La police empêche à coups de pieds et de matraques la jeunesse en lutte de repartir en cortège de la Place Kléber vers le campus.

17 mars :

La BAC et la DDSP 67 empêchent les étudiants et les étudiantes de se réunir en Assemblée Générale au Patio suite à la fermeture administrative du Palais U. Le cortège est chargé à froid sur les escaliers de la Fac de Droit, provoquant 5 hospitalisations et plusieurs blessés.

19 mars :

Le centre-ville est militarisé pour la venue à Strasbourg de Myriam El Khomri, des contrôles d’identité et des fouilles sélectives de militants sont mises en place aux accès de la Grande Île.

31 mars :

L’occupation nocturne du Patio par les étudiants subit une évacuation policière musclée.

5 avril :

La fermeture administrative du Palais U empêche encore fois les étudiants de se réunir en Assemblée Générale à l’issue de la manifestation. Lors de la manifestation sauvage qui s’ensuit, une arrestation a lieu au Neudorf et trois ont lieu le soir même Place de la République.

9 avril :

A la fin de la manifestation, lorsque le cortège se disperse dans le calme, des provocations policières sont à l’origine de quatre arrestations. L’armée intervient en soutien aux forces de police face à l’indignation des militants et militantes. Les matraques et les gaz lacrymogènes sont utilisés pour retenir la colère de la place.

28 avril :

La police intervient le matin au lycée Oberlin pour empêcher un rassemblement des lycéens et des lycéennes en lutte, obligeant les militants à se disperser.

Lors de la manifestation de l’après-midi, la Préfecture du Bas-Rhin donne l’ordre aux administrations du Théâtre National de Strasbourg et du Patio de fermer les portes des bâtiments pour empêcher la tenue d’une Assemblée Générale interprofessionnelle.

4 mai :

Le campement de Nuit Débout à Place de la République subit une évacuation policière musclée et une arrestation a lieu.

10 mai :

A la fin de la manifestation nocturne (en réaction à l’utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail à l’Assemblée nationale), un militant est arrêté.

 

18 mai : les larmes de crocodile de la police !

Le 18 mai, la police manifeste en France contre la « haine anti-flic ». Mais si cette haine existe, c’est bien parce que depuis le début des mobilisations contre la loi Travail les forces répressives d’Etat ont utilisé tous les moyens pour empêcher l’amplification du mouvement. La police répond aux ordres d’un Ministère de l’Intérieur qui, en accord avec l’ensemble du gouvernement, frappe sa population pour la faire taire et réduire au silence sa colère. Le pouvoir politique est enfermé dans son rôle de défenseur des intérêts d’une classe capitaliste qui met son profit avant toute dignité humaine. Il utilise donc les forces de police pour faire passer ses lois de mépris social, intimidant les manifestants pour faire faiblir les mobilisations.

La répression, la violence et l'arbitraire des forces de police, que le gouvernement a légitimé depuis le début des mobilisations contre la loi Travail, ne sont que les derniers remparts d'un pouvoir politique qui se délite, d'un gouvernement qui ne sait plus comment justifier sa boucherie sociale et qui n'a d'autres moyens que de l'imposer à coups de matraques, de gaz lacrymogènes et d'arrestations, le tout légitimé à l'avance par l'état d'urgence permanent !

Restons solidaires dans la lutte et exigeons l’arrêt des poursuites pour l’ensemble des manifestants, car c'est injustement que des personnes se battant pour leur avenir ont été arrêtées. Montrons leur notre soutien, et prouvons au gouvernement que notre lutte sera encore plus forte car face à l’injustice, la riposte populaire est légitime et nécessaire ! Nous ne baisserons jamais les bras !

 

Union des Etudiants Communistes de Strasbourg et Mouvement Jeunes Communistes du Bas-Rhin

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