L'arnaque du moment : la TVA sociale, pour nous, c'est non !
Publié le 30 Janvier 2012
Hier soir, dans un show digne de l'ORTF, SARKOZY a balancé un nouveau missile contre la jeunesse et le monde du travail."TVA SOCIALE", règle d'or pour les collectivités locales, attaques dramatiques contre les 35 h, voilà les dernières cartouches d'un pouvoir à la merci du Patronat et de la grande bourgeoisie... Cette semaine, notre blog décrypte l'arnaque de la TVA patronale.
Il est clair qu'il est plus que temps de virer SARKOZY et combattre les politiques d'austérité d'où qu'elles viennent.
Comment faire ? En organisant sa colère avec la JC, en votant pour le FRONT DE GAUCHE et pour les candidats communistes et apparentés lors des législatives dans le Bas-Rhin !
La TVA est une attaque frontale contre la SECU !
Réclamé par le patronat depuis des années, soutenu par l’UMP, le projet de « TVA sociale » vise à transférer une partie du financement de la Sécurité sociale, actuellement assuré par les cotisations sociales, sur l’impôt.
C’est une remise en question profonde du système mis en place à la Libération. La cotisation sociale est un prélèvement sur la richesse créée, un «deuxième salaire» – ou salaire socialisé – redistribué aux salariés et à la population sous forme égalitaire par la Sécu.
C’est ce qui justifie que celle-ci soit gérée par les représentants des salariés. Le patronat, lui, n’a jamais véritablement admis que ce pouvoir et cet argent lui échappent.
Les sommes en jeu sont considérables : le recours à la fiscalité modifierait la nature de la Sécu : cela ouvrirait la voie à son étatisation complète, soumettrait son financement aux arbitrages des gouvernements, permettrait ainsi de renforcer les pressions sur le niveau de la couverture sociale. Et, au final, créerait les conditions de la privatisation.
Nouvel habillage pour une vieille recette : la baisse du « coût » du travail
Présenté sous l’étiquette séductrice, mais trompeuse, d’arme antidélocalisation, le projet de «TVA sociale» s’inscrit dans l’offensive engagée depuis des années par le patronat pour baisser le « coût » du travail. Un coût considéré comme le principal obstacle à l’emploi et à la compétitivité des entreprises, en «oubliant» au passage la facture des prélèvements opérés au bénéfice du capital (dividendes versés aux actionnaires, etc.).
À les entendre, les entreprises, ainsi allégées de cotisations, pourraient baisser leurs prix, neutralisant ainsi l’effet de la hausse de la TVA et, du coup, résister aux délocalisations, d’autant que, parallèlement, la «TVA sociale» pénaliserait les produits importés.
La Preuve par l’échec !
Voilà 30 ans que les gouvernements successifs additionnent les allègements de cotisations sociales, avec un coût énorme pour l’État et les contribuables mais sans effet avéré sur le chômage ni sur la désindustrialisation.
De nombreux dispositifs d’exonération existent déjà : réduction Fillon sur les bas salaires, exonération des heures supplémentaires, zones franches, suppression de la taxe professionnelle.
Ils ont fait la preuve de leur inefficacité : ils n’ont en rien évité les 5 millions de chômeurs en novembre dernier, ni les annonces tous azimuts de fermetures d’entreprises et autres plans de licenciements !
Le chiffre à retenir…
172 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales et différentes aides aux entreprises en 2010
et 5 millions de chômeurs
Une attaque contre nos salaires et notre pouvoir d’achat.
Une hausse de deux points de l’actuelle TVA à 19,6% entraînerait en effet une ponction de plus de 10 milliards d’euros sur le budget des consommateurs. En plus, les entreprises répercuteront immédiatement la hausse de la TVA sur leurs prix.
Le chantage toujours répété aux délocalisations pour justifier le recul social
«Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main-d’œuvre à bon marché.» Cette petite phrase du discours de vœux de Nicolas Sarkozy lui a permis de présenter à mots couverts la «TVA sociale» (sic) comme une mesure propice à éviter les délocalisations et les licenciements massifs. En somme, toujours le même refrain : diminuer le «coût du travail», les «charges sociales» pour des entreprises plus «compétitives». En réalité, la finalité de telles mesures est bien plus de permettre aux actionnaires de s’accaparer une part plus importante des richesses produites que de sauvegarder l’emploi.
SARKOZY veut importer le modèle des Etats-Unis en France !
Le vrai projet que la droite prépare est simple : moins de solidarité, plus de privé ! Pas de Sécu mais des assurances privées !
Lors d’un entretien télévisé, le 16 novembre 2010, le chef de l’État exposait la réforme gouvernementale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. « Faut-il faire un système assurantiel ?» glisse-t-il, faussement naïf, dans son intervention. Privilégier l’assurance privée, qui finance déjà «12,5% des dépenses françaises de santé, un record en Europe», rappelle le site Déchiffrages, est la seconde étape du processus. Rappelons que le patron de l’assureur privé Malakoff Médéric n’est autre que Guillaume Sarkozy, frère aîné du président de la République.
5 mesures fortes pour combattre le chômage et défendre la SECU :
Les jeunes communistes avec leurs aînés du Parti communiste Français pour le Front de gauche avancent des mesures efficaces pour lutter contre les délocalisations :
-interdiction des licenciements boursiers quand l’entreprise fait des profits !
-droit de reprise de l’entreprise par les salariés en cas de délocalisation.
-remboursement des aides publiques pour les entreprises qui délocalisent.
-nationalisation des banques avec création d’un pôle public bancaire, afin de placer le travail, l’activité économique utile, avant l’intérêt des actionnaires Car ce sont bien les charges financières qui plombent les entreprises, et non le financement d’une protection sociale qui constitue, au demeurant, un atout économique.
-augmentation générale des salaires et le SMIC à 1700 € en particulier pour renflouer les caisses de la SECU et relancer l’économie en France !