L'Université de Strasbourg à l'heure de l'austérité !
Publié le 16 Février 2013
AU PAIN SEC POUR SES ETUDIANTS !
APRES L'AUSTERITE DANS MON PAYS, L'AUSTERITE DANS MA FAC !
A.BERETZ REPASSE, LES ETUDIANTS STRASBOURGEOIS TREPASSENT ?
Le 18 décembre 2012, Alain Beretz est réélu à la présidence de l’Université de Strasbourg. Son bilan est catastrophique pour les étudiants car il a agi comme de nombreux présidents d'université en fidèle soutien au sarkozysme d'hier et au social-libéralisme d'aujourd'hui .
On croyait avoir tout vu en 4 ans de gestion : Application zélée de loi LRU qui privatise progressivement l’Université et met l'université au service du Patronat; soutien à l’arrêté licence, qui baisse nos chances de réussite, en pénalisant par exemple les étudiants salariés (50% des étudiants) puisque les rattrapages sont supprimés au profit du contrôle continu. Mais un cap a été franchit pour l'année 2013 !
L'AUSTERITE, POUR TA FILLIERE C'EST :
Psychologie : plus de cours magistraux, mais moins de travaux dirigés. Suppressions de nombreux cours de méthodologie ! Comment réussir sans avoir les outils de base ?
Droit : il n'y a plus que 9 semaines de TD sur 10. Comment approfondir nos cours sans assez de TD?
En math-info : le programme du second semestre devra être réduit, un enseignement de master 2 est supprimé. De même que des fonds alloués à la recherche sont ponctionnés sur l'IRMA (Institut de recherche mathématique avancée) pour pouvoir financer l'offre pédagogique de l'UFR.
En sciences humaines : Les périodes de vaches maigres sont devenus la norme. Preuve en est avec le budget de l'UFR d'Histoire qui ne cesse de baisser, à un tel point qu'il faut maintenant choisir entre ouvrir les bibliothèques aux étudiants ou acheter de nouveaux livres. Étudier l'Histoire sans livres ou ne pas y avoir accès ? Cruel dilemme.
Pour l’année 2012-2013, le gouvernement PS-Ecologistes a fait le choix de l’austérité. Conséquence directe de cette politique, l'UdS manque de crédits de l'Etat ! Cela donne plus concrètement :
-2,5 millions d’euros d’économies pour l’année universitaire 2012-2013
- la suppression de 40 000 heures de cours soit la suppression pure et simple de 8% de l’offre de formation de l’UDS. Rien que ça!
LES PERSONNELS DE l'UDS PAYENT COMME NOUS LES POTS CASSES
Cette baisse des moyens touche également les personnels de l'UDS. Ce sont les personnels vacataires et précaires qui sont les premiers visés par cette salve d’économies. Quel avenir pour les enseignants, bibliothécaires, administratifs et techniciens non permanents de l’UDS ? Quel avenir par exemple pour ces 22 contractuels précaires en UFR de langues ?
Étudiants et travailleurs, le combat est le même. Si des postes sont supprimés, si la charge de travail est trop importante pour les travailleurs de l’université, ce sont les étudiants qui vont en pâtir, puisque les formations ainsi que les services seront sans cesse de plus mauvaise qualité !
CONSTRUIRE l'UNIVERSITE DU 21e siècle en rupture avec les politiques actuelles
Les Étudiants Communistes strasbourgeois prennent acte de la réélection d’Alain Béretz et dénoncent avec vigueur la gestion catastrophique de l’Université de Strasbourg. Nous proposons :
-L'Abrogation de la loi LRU par une nouvelle réforme progressiste de l'université en rupture avec les politiques libérales actuelle de la ministre FIORASO.
-Le retrait de l’arrêté licence avec une nouvelle organisation de celle-ci pour permettre la réussite de tous notamment des étudiants salariés et issus des classes populaires !
-Titularisation tous les vacataires et précaires de l’université, donnons de vrais moyens à l'université pour qu'elle puisse réaliser ses missions de service public !
Tout cela sera un premier pas pour que notre université puisse être populaire et démocratique, en dehors des lois du capitalisme et offrant des formations de qualité pour non seulement l'épanouissement personnel de chacun mais aussi pour permettre à tous l'accès à un travail décent, à nous étudiants qui sommes les travailleurs de demain !
UEC Strasbourg