« Et maintenant on fait quoi ? » : Lutter contre les discriminations à l’Université de Strasbourg - Mercredi 14 mars

Mercredi 14 mars

« Et maintenant on fait quoi ? » Lutter contre les discriminations à l’Université de Strasbourg

A l’initiative des associations et syndicats étudiant-e-s :

Efigies (Étudiant-e-s en études féministes, genre et sexualité), Collectif Copines, Dicensus (Défense et Information des Chercheurs et Enseignants Non-Statutaires), UEC (Union des étudiant-e-s communistes), Solidaires Etudiant-e-s Alsace, et des enseignant-e-s chercheur-e-s féministes.

Après les scandales révélés par #Paye ta fac et la création d’une mission égalité-diversité depuis presque dix ans, qu’a fait et que fait l’université ? Quelles actions ? Quelle activité de sensibilisation ? Quelle aide et quel soutien en cas de sexisme, de transphobie, d’homophobie, de racisme ? Cette table ronde a pour objectif d’interpeller les instances de l’université de Strasbourg et également de mettre en place des actions via le réseau associatif et syndical étudiant. 
Suggestions, idées, talents : venez toutes et tous partager vos propositions. Il s’agit d’une table ronde collaborative.

Prenons en main notre égalité !

Réunion pour les étudiant-e-s et personnel de l’université.

Mercredi 14 mars, 17h-19h
Salle de la table ronde, MISHA
Allée du Général Rouvillois, tram Observatoire
Université de Strasbourg

http://www.genre-universite-strasbourg.org/?p=727

[EDIT : 14 mars 2018]

Compte-rendu de la table-ronde contre les discriminations à l’Université de Strasbourg :

Le but de la table ronde est de lister les revendications et attentes des étudiant.e.s et professionnel.le.s de l’université de Strasbourg quant à la lutte contre les discriminations. De nombreux constats de discriminations ont été recensés sans pour autant que l’on ai pu constater de nombreux changements dans la prise en charge de ces discriminations ou de prise de position de la part des instances de l’université. Plusieurs demandes et propositions d’actions ont été soulevées lors du tour de table :

• Visibilisation des travaux et des cursus universitaires genre
• Formations des professionnel.le.s de l’université pour répondre aux questions de discrimination et violences sexuées
• Actions de pré-rentrée
• Demandes de Support Transgenre Strasbourg :

• Toilettes et vestiaires non binaires
• Inscriptions administratives qui prennent en compte l’identité des personnes en transition
• Interventions plus régulières au sein de l’université de STS

• Manque d’études féministes institutionnalisées
• Propositions de UEC et des Jeunesses Communistes :

• Mise en place de cellules d’écoute pour les violences sexuées
• Interdiction des soirées et affiches sexistes
• Création de crèches et d’équivalent de planning familial à proximité des campus universitaire pour permettre et faciliter la poursuite d’études des étudiantes femmes avec enfants ou enceintes
• Mise en place d’un salaire étudiant pour faciliter la réussite des étudiant.e.s, notamment celleux qui cumulent les discriminations qui rendent complexe leur réussite
• Campagne de visibilisation de la précarité dû au racisme, au classisme et au sexisme
• Mise en place d’aides pour les étudiant.e.s étranger.e.s dont le visa étudiant est en passe de se terminer
• Modification du règlement du SUAPS concernant les couvre-chefs et qui touche plus particulièrement les femmes voilées
• Empêcher la publication de tribunes et les interventions de personnes publiques ouvertement racistes ou négationnistes

• Visibilisation de la mission égalité-diversité
• Proposition de mise en place de stages à la mission égalité-diversité pour permettre une action plus importante
• Augmentation des moyens financiers de la mission égalité-diversité pour un meilleur fonctionnement
• Création d’une cellule de prise en charge des violences de genre/sexuées (voir pour un nom)
• Une commission de lutte contre les violences sexistes et sexuelles serait en cours de création par la mission égalité-diversité
• Faire circuler la charte anti-sexisme de l’IEP à toutes les composantes et demander une application de la charte à toute l’université. Convergence des actions de toutes les composantes pour une application au plus haut niveau
• Problèmes de discriminations au niveau des personnel.le.s BIATSS (à intégrer, car aussi concerné par la vie universitaire)
• Mise en place de formation, de référent au sein des professionnel.le.s universitaires de chaque composante concernant les violences sexuées
• DICENSUS pose le problème de violence sexuées entre professeur et étudiant.e.s

Pour répondre à ces demandes, il a été proposé de mettre en place différents groupes de travail sur quatre thématiques :

• Un groupe chargé de la mise en place d’une cellule d’écoute pour les victimes de violence sexuées
• Un groupe chargé de la communication et de la visibilité des actions de lutte contre les discriminations, de visibilisation des travaux en étude de genre à l’université de Strasbourg et de mise en avant des numéros d’urgence
• Un groupe chargé de réfléchir à un plan de formation des professionnel.le.s de l’université pour prendre en charge les victimes de discrimination.s mais aussi introduire les professionnel.le.s aux études de genre pour éviter les discriminations lors de la prise en charge administrative des étudiant.e.s
• Un groupe chargé de mettre en place une action et la rédaction d’une tribune pour prendre position contre l’exclusion des femmes voilées à la pratique sportive au SUAPS (discussion juridique du règlement intérieur ?)