FMJD : Déclaration pour la Journée internationale contre la brutalité policière - 2019
Publié le 15 Mars 2019
Le 15 mars a été établi depuis 1997 comme la Journée internationale contre la brutalité policière. Le fait que les officiers de police soient appelés à imposer l'ordre dans des circonstances difficiles ne peut pas être une excuse pour la violation des droits de l'Homme par l'abus de leur pouvoir.
Au XXIème siècle, dans les sociétés qui veulent se dire "civilisées", les événements qui comportent des violences policières montrent la volonté de l'impérialisme d'imposer sa domination par le recours à tous les moyens nécessaires. Les crimes contre les peuples et les violations des droits de l'Homme ne se produisent pas seulement dans les zones de guerre.
D'un coin de la planète à l'autre, nous avons beaucoup d'exemples de la façon dont la violence policière n'est pas utilisée uniquement en ce que l'on appelle les "niveaux nécessaires" mais aussi comme un moyen de prévenir les masses de manifester et d'exiger leurs droits. Les exemples qui viennent des États-Unis, de la France, de l'Espagne, du Soudan, du Sri Lanka et de beaucoup d'autres, rendent ce fait évident.
Malheureusement, de tels événements augmentent de jour en jour, non seulement pendant les manifestations et les émeutes, mais aussi dans les prisons, où les prisonniers doivent faire face à la violence psychologique et n'ont même pas la possibilité d'en parler.
En tant que Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, nous appelons toutes les personnes à dénoncer toute conduite inappropriée de la part de la police et ne pas permettre la brutalité de la police et, généralement, la répression pour les empêcher de lutter pour leur avenir, contre les politiques de anti-populaires mises en œuvre, contre à tous ces crimes que l'impérialisme commet tous les jours.
Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, 15 mars 2019