Appel à l'Assemblée générale étudiante du 28 mars 2014
Publié le 18 Mars 2014
« Une formation de qualité pour tous, à la hauteur des ambitions de l'UDS ».
ASSEMBLEE GENERALE LE VENDREDI 28 MARS
à 12h à la Caféteria de l’Agora
Depuis la fusion de 2009, l'UDS découvre la logique managériale et se retrouve confrontée à la gestion de déficits budgétaires. A Strasbourg, la fac est endettée à hauteur de 20 millions d'euros.
Des conséquences directes sur notre formation :
- suppression 40 000 heures de TD en deux ans.
- mise en place de quotas dans plusieurs filières (psycho, droit etc.)
- mise en place du contrôle continu à des fins d'économies.
- suppression de la semaine de révision.
En France, 17 universités sur 72 sont en déficit, ce qui prouve qu'il ne s'agit pas d'une mauvaise gestion locale mais d'une volonté politique nationale !
L’autonomie budgétaire (mise en place par la loi LRU en 2007) donne la gestion de la masse salariale aux universités : l’Etat sous-finance de manière chronique les universités, qui doivent trouver leurs financements ailleurs, en soumettant leurs formations au secteur privé. 70% du budget de l’université sert désormais à couvrir les seules dépenses pour la masse salariale !
Par ailleurs, la loi FIORASO depuis juillet 2013 entraîne :
- Des modifications des missions de l’ESR (Enseignement Supérieur et de la Recherche) : une contribution de l’ESR à la compétitivité économique ainsi qu’un transfert de ses résultats vers le privé.
Conséquence : disparition des formations et recherche jugées peu rentables et non prioritaires (sciences humaines en première ligne).
- Une modification des structures universitaires : les établissements sont contraints à se rapprocher, à fusionner pour créer des pôles régionaux en concurrence les uns avec les autres.
Conséquence : ces fusions et rapprochements se feront au détriment des universités de proximité les plus faibles (suppression de filières, d’options, etc..)
Le 17 décembre, le budget 2014 pour l'UDS a été entériné par 20 voix contre 2. Certains pensent avoir sauvé les meubles car ils ont réduit la masse salariale de 2,5 millions contre 9,5 millions pour les dépenses d'investissement.
Nous pensons au contraire que voter ce budget c'est s'attaquer directement aux fondements de ce qui fait l'université en France !
Face à cette situation, les étudiants et le personnel de la fac ne peuvent compter que sur leur propre mobilisation pour exiger des rallonges budgétaires de la part de l'Etat. C'est une stratégie qui paie puisqu'une fac comme Angers en a obtenu suite à la mobilisation !
À Strasbourg, les étudiants sont mobilisés et déterminés à se faire entendre !
C'est pourquoi le Collectif de mobilisation étudiante appelle à une Assemblée Générale le vendredi 28 mars à 12h à la cafétéria de l'Agora !