Hommage à Fernand Iveton, martyr de la lutte anti-impérialiste

Publié le 11 Février 2021

Hommage à Fernand Iveton, martyr de la lutte anti-impérialiste

Il y a 64 ans, Fernand Iveton, ouvrier tourneur, militant au Parti communiste algérien rallié au FLN et délégué CGT, était guillotiné par la République française le 11 février 1957 à côté de ses camarades Mohamed Ben Ziane Lakhnèche et Ali Ben Khiar Ouennouri.

Il déclarera quelques minutes avant son exécution : « La vie d’un homme, la mienne, compte peu. Ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir. Et l’Algérie sera libre demain. Je suis persuadé que l'amitié entre Français et Algériens se ressoudera ».

Son combat anticolonialiste, internationaliste, pour la libération du peuple algérien, se traduira par des actions de sabotage contre les autorités d’occupation françaises. Le 14 novembre 1956, il dépose une bombe dans l'usine à gaz du Hamma, à Alger, avec comme consigne de ne faire aucune victime civile. Il fût accusé par le contremaître qui alla immédiatement le dénoncer au commissariat de police.

Fernand Iveton est soumis durant trois jours à d’atroces tortures, relatées dans un mémoire qu’il remit à l’avocat du Parti communiste français, Joë Nordmann. Le 25 novembre 1956, le tribunal militaire d’Alger prononce à son encontre la peine de mort, « au motif qu’il avait voulu faire sauter Alger », selon les propres mots de Jacques Soustelle, ancien gouverneur d’Algérie. Le procès se déroula dans un climat de haine raciale, alimenté et dirigé férocement par des groupes fascistes qui avaient créé en janvier 1956 un « Comité de défense et d’action pour l’Algérie française », berceau de l’OAS.

80 jours après son procès, la demande en grâce présidentielle introduite par ses avocats est refusée par le président René Coty et le chef du gouvernement, le traître de la SFIO Guy Mollet, en concertation avec le garde des Sceaux, l'ancien collaborationniste François Mitterrand. Fernand Iveton est décapité le lendemain, à 5 h 10 du matin dans la cour de la prison de Barberousse à Alger, par le bourreau de la capitale, Maurice Meysonnier.

Fernand Iveton représente l'exemple du sacrifice ultime pour la liberté des peuples et la lutte anti-impérialiste. Ne laissons pas réécrire l'Histoire par la bourgeoisie : Fernand Iveton fait partie des héros de la classe ouvrière, de ces millions d'hommes et de femmes ayant combattu l'oppression capitaliste et sa façade la plus ignoble, l'impérialisme !

Nous n'oublierons jamais nos martyrs, nous n'oublierons jamais les bourreaux !

A bas l'impérialisme français !

Vive la lutte anti-impérialiste et la solidarité internationale des peuples !

Vive le socialisme-communisme !

Tahia el Djazaïr !
 

Jeunes Communistes du Bas-Rhin

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