L'Union européenne veut interdire les symboles de la classe ouvrière !

Publié le 19 Septembre 2019

L'Union européenne veut interdire les symboles de la classe ouvrière !
Nous partageons ci dessous le communiqué du Partito Comunista (Italie) qui lance l'alerte aux travailleurs conscients d'Europe et d'ailleurs : l'Union Européenne, outil des monopoles impérialistes dans leur lutte pour la domination des terres, des nations et des peuples, cherche à condamner le communisme au même titre que le nazisme ! Alors même que les communistes ont été à l'avant-garde de la lutte contre le fascisme et le nazisme dès ses premières manifestations, organisant des congrès internationaux dès les années 30, formant les Brigades Internationales en Espagne ou encore l'Antifaschistische Aktion en Allemagne, guidant la résistance ouvrière pendant l'occupation, alors même que 27 millions de soldats soviétiques ont donné leur vie dans l'affrontement final pour faire tomber le régime nazi, la bourgeoisie complice des crimes de guerre, colonialiste, collaboratrice, la bourgeoisie qui produisait et vendait le Zyklon B, et qui continue ses crimes impérialistes en Afrique, en Asie, partout dans le monde ; cette bourgeoisie veut associer le communisme à un crime honteux !
Contre le révisionnisme historique de la bourgeoisie organisée au sein de l'Union Européenne, contre l'hypocrisie démocrate et la réaction fasciste, la classe ouvrière organisée, le prolétariat international uni dans la lutte, continuera de porter fièrement les symboles de sa libération !
Pour la révolution et le socialisme,
Organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin
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COMMUNIQUE TRADUIT EN FRANCAIS DU PARTITO COMUNISTA :
« Le Parti Communiste dénonce la nouvelle tentative de l'Union européenne d'interdire les symboles communistes. Aujourd'hui, 19 septembre, le Parlement européen doit discuter et approuver une résolution qui condamne le communisme en l'assimilant au nazi-fascisme, et qui demande aux États membres de limiter l'utilisation de symboles communistes dans les lieux publics et de supprimer les références aux personnalités communistes dans les noms de routes, parcs et autres endroits.
Il s'agit d'une déformation de la vérité historique, remplacée par des faussetés et des mensonges, professée avec une hypocrisie effrontée par ses promoteurs qui, en criminalisant l'URSS et l'Armée Rouge, omettent sciemment le fait que ce pays a payé le plus grand tribut de sang pour la défaite du nazi-fascisme, avec les mouvements de partisans de tout le continent, guidés et composés en grande partie précisément par les forces communistes. En revanche, la résolution ne fait aucune mention de la profonde coresponsabilité des "démocraties libérales" dans l'affirmation du fascisme, du soutien ouvert que recevaient alors les mouvements nazi-fascistes à fonction anti-communiste, des nombreux accords et pactes entre les pays occidentaux et l'Allemagne nazie, même au détriment de la souveraineté des États aujourd'hui membres de l’Union européenne. Aucune référence à l'utilisation sans scrupule, pour la fonction anti-communiste, de personnalités ouvertement liées aux régimes nazi-fascistes par les appareils politiques et militaires au lendemain de la fin de la guerre.
Les résolutions anti-communistes de l'UE ont déjà été utilisées pour interdire les partis communistes dans de nombreux pays d'Europe orientale et pourraient bientôt être utilisées dans tous les pays de l'UE pour limiter la liberté d'action démocratique des forces communistes et anticapitalistes, leurs espaces de propagande et de diffusion d'idées dans les plateformes médiatiques publiques et privées.
En cette période de profonde crise économique, avec une escalade d'attaques contre les droits et les conditions de vie des travailleurs et des classes populaires, l'anti-communisme de la Commission européenne répond à la stratégie des classes dominantes consistant à affaiblir toute capacité de résistance et de réorganisation de la lutte de classe.
Nous combattrons cette nouvelle provocation sur tous les lieux de travail et en particulier parmi les jeunes générations, en direction desquelles la propagande anti-communiste vise à criminaliser la plus grande expérience de libération des peuples du monde. Le capitalisme n'est pas et ne sera jamais le seul horizon possible pour la construction d'une société humaine.
Nous rejoignons et soutenons les députés communistes qui s'opposeront aujourd'hui à Bruxelles à cet opprobre. Nous exprimons notre solidarité à tous les camarades qui, dans les pays d'Europe orientale, luttent dans des conditions d'illégalité en raison des mesures liberticides de l'Union européenne et de leurs pays.
Le vote favorable du groupe parlementaire des "Socialistes et Démocrates", dans lequel siègent également les députés du Parti Démocrate, démontrera une fois de plus aux yeux de tous la nature réelle de ce parti qui, tout en cherchant à renouer avec son passé à des fins électorales, vote en Europe les pires lois anti-communistes proposées par les secteurs les plus conservateurs et réactionnaires des forces politiques européennes. C'est une énième preuve du caractère réel du Parti Démocrate et du choix complètement irréversible opéré dès la "Svolta della Bolognina" en 1989. C'est une énième preuve du fait que sa distinction par rapport aux forces de la droite réactionnaire n'est qu'une simple question de forme et non de contenu. »

Publié dans #Mémoire, #UE, #Antifascisme, #URSS

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