Liberté pour Abdullah Öcalan - manifestation à Strasbourg le 13 février
Publié le 11 Février 2016
Liberté pour Abdullah Öcalan - manifestation à Strasbourg
le samedi 13 février à 11h Place de la Gare
SILENCE... ON TUE EN TURQUIE
Depuis son accession au pouvoir 2002, Recep Tayyip Erdogan, impose un glacis antidémocratique, islamiste et antisocial en Turquie. Répression contre les minorités au premier rang desquelles les Kurdes auprès desquels il a tenu des propos hostiles en s’inspirant ouvertement d’Hitler, libéralisme sauvage et répression antisyndicale, politique expansionniste et impérialiste vis-à-vis de ses voisins, attaques contre la laïcité et la république se multiplient. Depuis ces derniers mois, la répression contre les Kurdes se multiplie via un réel nettoyage ethnique.
Depuis la victoire du parti AKP islamo-conservateur lors des élections législatives du mois d’octobre, l’Est de la Turquie, région kurde, est en état de siège permanent.
Violence policière et militaire contre les minorités kurde et alevis, chasse aux opposants politiques (PKK et HDP), musellement de la presse indépendante, pénurie organisée, interdictions de déplacement et couvre-feu, bombardements et assassinats aveugles de l’armée: des scènes de guerres émaillent la région poussant les populations à fuir vers l’Europe.
Erdogan et son armée mènent une guerre sanglante au peuple. Depuis 1984 le conflit aura fait plus de 40 000 morts.
LA FRANCE COMPLICE ?
L'Etat français fait, malgré la situation du pays, d'Erdogan son allié stratégique dans la région. D’abord pour des questions économiques : des grandes entreprises françaises comme Renault ou Auchan bénéficient de bas salaires et conditions de travail irrespectueuses dans un des pays piliers de l’OTAN...
A cela s’ajoute la question des migrants, celle du pétrole et de la vente d’arme. Toutes des raisons pour lesquelles le gouvernement PS est si indulgent avec Erdogan.
L’exemple le plus flagrant de cette complicité fut la venue du Président Turc le 4 octobre au Zénith de Strasbourg pour sa campagne électorale et la mobilisation de ses troupes. En défendant ses intérêts au Moyen-Orient le gouvernement français est aujourd’hui facteur de guerre dans la région.
Le devoir du gouvernement français n'est pas de fermer les yeux. Il est d'être aux côtés des Kurdes, des progressistes des démocrates, des syndicalistes de Turquie.
OCALAN ET LE PKK : PARTISANS DE LA PAIX
Abdullah Apo Öcalan est le leader de l’émancipation des Kurdes, porte la voix pour la paix et pour la cohabitation entre les deux peuples. Il est aussi un des fondateurs et dirigeant du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) accusé de terrorisme par l’OTAN.
Depuis 2005 il concentre ses efforts en appelant les Kurdes à créer des communautés autogérées, libres, fondées sur les principes de la démocratie directe. Ses mots d’ordre sont la démocratie, le socialisme, l'écologie et le féminisme.
Öcalan fut capturé au Kenya en 1999. Drogué et torturé, sa capture a été plus perçue comme une humiliation qu’une défaite. D’abord condamné à mort puis à pour avoir fondé et dirigé une organisation armée considérée comme terroriste. Il est détenu de l'île-prison d’İmralı.
Le Mouvement Jeunes Communistes du Bas-Rhin et l'Union des Etudiants Communistes de Strasbourg