L'esprit de l'arrêté de 1936 doit être maintenu : pas touche au droit au repos des salariés dans le secteur de la petite distribution le dimanche à Strasbourg !

Publié le 31 Mai 2013

L'esprit de l'arrêté de 1936 doit être maintenu : pas touche au droit au repos des salariés dans le secteur de la petite distribution le dimanche à Strasbourg !

COMMUNIQUE DES JEUNES COMMUNISTES DU BAS RHIN :

« L’esprit de l’arrêté de 1936 doit être maintenu : Pas touche au droit au repos des salariés dans le secteur de la petite distribution
  le dimanche à Strasbourg »
 

A Strasbourg, les partisans du travail  du dimanche ont lancé une offensive sans précédent contre l’arrêté municipal de  1936 qui vise à interdire le travail du dimanche dans le secteur des « supérettes ».

Cette offensive fait suite à la condamnation par le tribunal des référés de 7 supermarchés ne respectant pas cette mesure inscrite dans le code du travail et le droit local.

Les gestionnaires affiliées à de grandes multinationales réclament au maire de Strasbourg l’abrogation de l’arrêté de 1936 pour pouvoir faire encore plus de profits sur le dos des salariés. De son côté, la municipalité s’est  déclarée prête à ouvrir une discussion à ce sujet.

Alors qu'un débat municipal s'ouvre, les Jeunes Communistes du Bas-Rhin, tiennent à exprimer une opposition ferme à toute modification de l’esprit de l’arrêté de 1936.

Si nous sommes favorables à une mise à jour de celui-ci pour les épiciers sans salarié, qui sont des « petits artisans » le plus souvent victimes de la concurrence des grands groupes, nous réaffirmons notre opposition à toute modification de l’esprit de l’arrêté pour les structures affiliées à la grande distribution.

Pour nous, comme pour les organisations syndicales ayant saisi la justice, le Dimanche est un jour de repos. C’est un acquis fondamental pour les salariés pour se ressourcer, avoir une vie famille ou bien encore pratiquer une activité sportive et culturelle.

Une abrogation de l’arrêté de 1936 ouvrirait la brèche pour d’autres reculs. Dans un contexte national de remise en cause du repos dominical, une telle modification de « l’arrêté 1936 » pourrait ouvrir la voie à l’élargissement du travail du dimanche dans d’autres secteurs. Attention à ne pas ouvrir la boîte de pandore !

Une telle modification aurait de fortes répercussions pour la jeunesse. En effet, comme nous le voyons dans le reste du pays, ce sont en majorité des jeunes qui doivent travailler le dimanche  (des étudiants n’ayant pas accès aux bourses, des employé-es à temps partiel) sur la base d’un prétendu volontariat.

Une fois de plus, les jeunes serait mis dans une situation de dépendance vis-à-vis de leurs employeurs qui seraient pris en otage ! Et nous ne parlons même pas de ce qu'il pourrait advenir pour les apprentis, dont les conditions salariales et contractuelles laissent déjà à désirer.

Nous appelons donc la mairie de Strasbourg à s'emparer du sujet en gardant en ligne de mire l'intérêt des travailleurs, et notamment des plus jeunes d'entre eux, suffisamment bafoués depuis plusieurs années et par l'accord national interprofessionnel dernièrement.

Si les jeunes ont droit au travail, ils ont aussi, comme leurs ainés, droit au repos le dimanche !

 

MJCF 67

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