Marchons pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles - 24 novembre à Strasbourg

Publié le 19 Novembre 2018

Marchons pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles - 24 novembre à Strasbourg

[MISE A JOUR : LA MANIFESTATION DE 14H EST ANNULÉE / SEULE LA MARCHE DE NUIT AURA LIEU]

Le MJCF 67 est signataire de l'appel unitaire à la Marche "Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles", à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, samedi 24 novembre 2018, à 14h place de Lattre de Tassigny (place de la Bourse), à Strasbourg :

https://www.facebook.com/events/1130949373737704/

 

L'appel :

Le 24 novembre, nous marcherons pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles.
Nous sommes des millions de femmes et d’enfants à avoir subi et à subir encore des violences sexistes et sexuelles qui nous pourrissent la vie.
Nous sommes des millions à avoir vu ces violences abîmer nos amies, nos soeurs, nos amoureuses, nos mères, nos enfants ou nos collègues.
Dans l’espace public, au travail, à la maison, nous exigeons de vivre en liberté, sans injures, ni menaces, sans sifflements ni harcèlement, sans persécution ni agressions, sans viols, sans blessures, sans exploitation de nos corps, sans mutilations, sans meurtres.
Aucune d’entre nous ne doit souffrir de violences et d’attaque à l’intégrité corporelle parce qu’elle est femme. Aucune d’entre nous ne doit cumuler les violences car elle cumule les discriminations. Nous exigeons que les enfants soient protégés de ces violences.
L’impunité des agresseurs doit cesser. La solidarité avec les victimes doit être renforcée. Des mesures ambitieuses doivent être prises, des moyens dégagés pour que ça change vraiment.
Nous allons marcher pour montrer notre nombre, notre force et notre détermination contre ce système inégalitaire et violent.
Après
 #MeToo, ensemble #NousToutes pour gagner !
Depuis des années, les femmes se lèvent pour dire stop. Aujourd’hui, nous invitons toutes celles et ceux qui veulent comme nous mettre fin aux violences sexistes et sexuelles à marcher avec nous. 

 

Signataires :

Alternative Libertaire Alsace

ACAP - Anti Capitalisme Anti Patriarcat

PCF Bas-Rhin

NPA Strasbourg

France Insoumise Strasbourg

Mouvement Jeunes Communistes Bas-Rhin

Le Planning Familial 67

Solidaires Alsace

La Nouvelle Lune

Le MJCF 67 soutient également l'appel lancé par l'ACAP - Anti Capitalisme Anti Patriarcat pour une Marche de nuit en mixité choisie contre les violences sexistes, samedi 24 novembre 2018 à 20h place de Lattre de Tassigny (place de la Bourse) à Strasbourg : 

https://www.facebook.com/events/317366145725506/

 

L'appel : 

Marche de nuit féministe en mixité choisie

En 1960, les sœurs Mirabel, symboles de résistance des femmes, sont violées et assassinées par les hommes de main de Trujillo en République Dominicaine. Depuis, le 25 novembre est reconnue journée mondiale contre les violences faites aux femmes. C’est pourquoi nous appelons à une marche en mixité choisie (femmes et personnes trans) le 24 novembre 2018 à 20h place de l’Esplanade. 

Dans l’espace public (au travail, à l’école, dans la rue, etc.) ou dans le cadre privé (cadre familial, couple), les femmes sont victimes quotidiennement de violences. Ces violences touchent particulièrement les personnes trans, intersexes, les femmes sdf et migrantes, les travailleuses du sexe, les femmes voilées, les femmes victimes de la traite humaine, les lesbiennes et les personnes non blanches. 

Dans la rue, nous sommes régulièrement insultées, harcelées ou abordées. Nous revendiquons un espace public nous permettant de vivre tranquillement de façon autonome. Nous ne voulons plus devoir adapter notre comportement, notre tenue, nos habitudes par peur des agressions que nous y subissons régulièrement. La lutte contre les violences faites aux femmes passera par la reprise de la rue par les femmes ! 

Pour lutter contre le harcèlement de rue, le gouvernement veut instaurer plus de policiers dans les rues. L’omniprésence de la police ne réglera rien, elle sert juste les intérêts sécuritaires et racistes de l’Etat. Soulignons d’ailleurs la prise en charge trop souvent négligente voire violente des plaintes pour viol ou violence conjugale. L’égalité des genres ne pourra pas se faire sans la remise en question du sexisme systémique d’Etat. Si l’ensemble de la société doit participer à cette lutte contre les violences sexistes, il est nécessaire que l’autodéfense des femmes se fasse par les femmes d’abord. Nous ne voulons pas être sauvées, nous voulons juste ne pas être agressées. 

« Liberté de circuler Sans être agressées, Sans être insultées, Sans être emmerdées ! » 

Pour la solidarité, la sororité et l’entraide, rassemblons-nous face aux violences sexistes, transphobe, lesbophobe et raciste ! Unissons-nous pour ne plus avoir peur dans l’espace public, ne plus se méfier ! Reprenons la rue ! 

Le 24 novembre à 20 h place de l'Esplanade 

Emmène tes pancartes, tes amiEs concernéEs, ta colère et ta voix !


#NousAussi 

// ENGLISH VERSION //

Feminist Night March in Chosen Inclusivity

In 1960, the Mirabel sisters, symbols of the women’s resistance, were raped and assassinated by Trujillo’s henchmen in Dominican Republic. Since then, November 25th has been recognized International Day for the Elimination of Violence against Women. 
This is why we are calling for a night march in chosen inclusivity (i.e. for women and transgender people only) on November 24th 2018, at 8:00 pm, at the Place de l’Esplanade in Strasbourg. 

Whether in public space (at work, at school, in the street...) or in their private circle (with their families or their partners), women are the victims of violent acts on a daily basis. Those violent acts particularly concern transgender people, intersex people, homeless women, sex workers, muslim women wearing a veil, lesbians and Women of Color. 

We are constantly insulted, harassed or accosted in the street. We demand a public space that allows us to live an autonomous and unbothered life. We do not want to change our behaviours anymore, or our outfits, our habits for fear of being assaulted as it is regularly the case. To fight violence against women, we have to take the street back!

To fight street harassment, the government wants to establish an enforcement of the police's presence in the street. This won’t solve anything, since the police forces only serve the racist policy and the excessive security measures of the State. In this respect, it should be noted how carelessly, even violently, the rape complaints or the domestic violence complaints are dealt with. Gender equality won’t happen without reconsidering the systemic State sexism in place in France and elsewhere in the world. The whole society may have to participate to this fight against sexist violence, but it is necessary that women’s self-defence should be first lead by women. We do not want to be saved, we want not to be assaulted.

‘Freedom of movement / Without being assaulted / Without being insulted / Without being bullied!’

For solidarity, sisterhood and mutual assistance, let’s gather and face the sexist, transphobic, lesbophobic, racist violence! 

Let’s unite to never fear for our safety in public space again! Let’s take hold of the street!

On November 24th, at Place de l’Esplanade, come with your placards, your friends, your rage and your voice!

Publié dans #Féminisme

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