Le Conseil constitutionnel interdit la criminalisation des blocages : seule la lutte combattra la répression !
Publié le 22 Décembre 2020
Lundi 21 décembre, la Loi de programmation de la recherche (LPR), nouvelle loi venant renforcer la destruction de l’Enseignement supérieur public, est passée devant le Conseil constitutionnel. Le texte a été validé dans son entièreté, excepté le volet instaurant comme un délit l’intrusion dans les universités, qui aurait pu amener à un an d’emprisonnement et 7.500 € d’amende. Ce retrait, bien que positif, ne doit pas nous réjouir pour autant : la répression de la lutte dans les universités ne cesse de croître, les directions académiques faisant recours à tous les moyens coercitifs à leur disposition afin d'entraver, coûte que coûte, le développement de mouvements revendicatifs étudiants, professoraux et des différents travailleurs des établissement pour des conditions d’étude et de travail dignes. Les directions académiques n’ont pas attendu une loi pour appeler les forces de police à débloquer les piquets de grève ou évacuer les bâtiments occupés, ou bien pour appliquer des sanctions disciplinaires aux étudiants et personnels mobilisés. La justice bourgeoise non plus n’a pas attendu la mise en place d’une loi pour poursuivre et condamner des manifestants lors de blocages ou d’occupations d’universités.
Face aux offensives incessantes de la bourgeoisie contre l’Enseignement supérieur public, il est urgent d’établir le rapport de force pour contre-attaquer. La situation actuelle d’enseignement à distance et les modalités pédagogiques improvisées dans ce cadre démontrent bien l’incapacité de la bourgeoisie à gérer le système éducatif. Aujourd’hui l’amélioration des conditions d’étude et d’enseignement ne peut se gagner que par la lutte, notamment au travers de la mise en place et du développement des Comités de Lutte où s’organisent les étudiants pour une vie digne. Face aux rapaces de la bourgeoisie, qui ne servent que leurs intérêts de classe, nous condamnant à un avenir de précarité et de chômage, il faut sortir l’enseignement public des logiques de profit imposées par les monopoles. L'enseignement public doit permettre à chaque étudiant d’accéder à des conditions de travail et de vie dignes. Pour conquérir demain, luttons aujourd’hui !
Pour un service public unifié de l’enseignement et de la formation,
Pour la révolution et le socialisme, organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin
Face aux offensives incessantes de la bourgeoisie contre l’Enseignement supérieur public, il est urgent d’établir le rapport de force pour contre-attaquer. La situation actuelle d’enseignement à distance et les modalités pédagogiques improvisées dans ce cadre démontrent bien l’incapacité de la bourgeoisie à gérer le système éducatif. Aujourd’hui l’amélioration des conditions d’étude et d’enseignement ne peut se gagner que par la lutte, notamment au travers de la mise en place et du développement des Comités de Lutte où s’organisent les étudiants pour une vie digne. Face aux rapaces de la bourgeoisie, qui ne servent que leurs intérêts de classe, nous condamnant à un avenir de précarité et de chômage, il faut sortir l’enseignement public des logiques de profit imposées par les monopoles. L'enseignement public doit permettre à chaque étudiant d’accéder à des conditions de travail et de vie dignes. Pour conquérir demain, luttons aujourd’hui !
Pour un service public unifié de l’enseignement et de la formation,
Pour la révolution et le socialisme, organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin