Strasbourg débout contre le projet de loi Sécurité Globale et contre les attaques fascistes !
Publié le 28 Novembre 2020
Nous étions plusieurs milliers aujourd’hui à manifester à Strasbourg contre le projet de loi dit de « Sécurité Globale ». Le cortège déterminé à su faire face aux charges policières, avec leur corollaire désormais habituel de recours aux lacrymogènes et aux grenades de désencerclement. Mais nous avons su également résister à une embuscade préméditée perpétrée par les milices fascistes. Laissés passer par le barrage policier au niveau du pont Saint-Guillaume, une quinzaine de hooligans des Strasbourg Offender ont en effet essayé d’attaquer la tête du cortège. Mais le front antifasciste est resté uni et a tenu solidement la ligne, infligeant aux fascistes une défaite rapide et indéniable. Lorsque ces derniers se sont enfuis sous la puissance de la charge antifasciste, la police a couvert leurs arrières en faisant usage de lacrymogènes. Une fois de plus, les fascistes se confirment comme étant les idiots utiles du Capital. Une fois de plus se confirme la connivence de la police avec les violences perpétrées par les bandes fascistes. Face à cet état de fait, nous saluons l’exemplarité de l’autodéfense populaire et de la résistance collective qui a été opposée aujourd’hui à l’encontre des violences fascistes et policières.
La mobilisation contre le projet de loi Sécurité Globale ne fait que commencer : elle est indispensable pour préserver les conquis démocratiques et combattre coup par coup l’offensive de la bourgeoisie et des monopoles.
Rappelons que le projet de loi prévoit notamment, à son article 24, de punir d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ». En même temps, il prévoit la multiplication du recours aux drones dans le cadre d'opérations de police et l’utilisation des caméras individuelles. Les brutalités policières, qui sont déjà systématiques, seront ainsi de plus en plus impunies. Documenter les violences racistes, perpétrées au quotidien par la police dans les quartiers prolétaires, deviendra non seulement impossible, mais surtout punissable par la loi.
A l’image des lois liberticides adoptées auparavant (loi SILT, loi dite « anti-casseurs », loi Avia, etc.), le projet de loi Sécurité Globale écrit un nouveau chapitre de la dérive autoritaire de l’Etat bourgeois, qui ouvre grande la porte à la fascisation en poursuivant l’institutionnalisation et la normalisation d’un état d’urgence permanent. Ce projet de loi non seulement entend priver les journalistes et la population des droits démocratiques fondamentaux, dont la liberté d’expression et le droit à l’information, mais est surtout le produit d’un projet de longue haleine des laquais des monopoles capitalistes visant à museler le prolétariat et ses alliés. Et en même temps, il démarre une refonte du système répressif d’Etat en l’ouvrant au marché et à la privatisation, sur le modèle des Etats-Unis d’Amérique.
L’exercice des droits démocratiques n’est pas un crime ! Le prolétariat est le seul garant de sa propre sécurité ! Stop aux lois scélérates protégeant les bourreaux et incriminant les travailleurs ! Retrait immédiat du projet de loi Sécurité Globale !
Pour la révolution et le socialisme, organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin
La mobilisation contre le projet de loi Sécurité Globale ne fait que commencer : elle est indispensable pour préserver les conquis démocratiques et combattre coup par coup l’offensive de la bourgeoisie et des monopoles.
Rappelons que le projet de loi prévoit notamment, à son article 24, de punir d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ». En même temps, il prévoit la multiplication du recours aux drones dans le cadre d'opérations de police et l’utilisation des caméras individuelles. Les brutalités policières, qui sont déjà systématiques, seront ainsi de plus en plus impunies. Documenter les violences racistes, perpétrées au quotidien par la police dans les quartiers prolétaires, deviendra non seulement impossible, mais surtout punissable par la loi.
A l’image des lois liberticides adoptées auparavant (loi SILT, loi dite « anti-casseurs », loi Avia, etc.), le projet de loi Sécurité Globale écrit un nouveau chapitre de la dérive autoritaire de l’Etat bourgeois, qui ouvre grande la porte à la fascisation en poursuivant l’institutionnalisation et la normalisation d’un état d’urgence permanent. Ce projet de loi non seulement entend priver les journalistes et la population des droits démocratiques fondamentaux, dont la liberté d’expression et le droit à l’information, mais est surtout le produit d’un projet de longue haleine des laquais des monopoles capitalistes visant à museler le prolétariat et ses alliés. Et en même temps, il démarre une refonte du système répressif d’Etat en l’ouvrant au marché et à la privatisation, sur le modèle des Etats-Unis d’Amérique.
L’exercice des droits démocratiques n’est pas un crime ! Le prolétariat est le seul garant de sa propre sécurité ! Stop aux lois scélérates protégeant les bourreaux et incriminant les travailleurs ! Retrait immédiat du projet de loi Sécurité Globale !
Pour la révolution et le socialisme, organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin