11 Mai : Non au déconfinement au service du profit ! Non à l'union nationale !
Publié le 21 Avril 2020
#SocialismeOuBarbarie
Tout comme les modalités de l’actuel confinement, le déconfinement annoncé pour le 11 Mai par le gouvernement est déconnecté de toute réalité sanitaire. Aucun traitement, aucun vaccin n’est aujourd’hui à l’ordre du jour, alors que le nombre de cas déclarés par jours se maintient et que le nombre de morts approche les 20 000.
Si l’annonce du déconfinement n’est pas en lien avec une amélioration de la situation sanitaire ou l’apparition de débouchés médicaux sérieux, de quoi, de qui est-il le nom ?
La réponse à cette question est la même que celle répondant aux modalités aberrantes de l’actuel confinement : le gouvernement, laquai des monopoles, veut renvoyer au travail ceux d’entre nous qui n’y sont pas déjà retourné avec en ligne de mire la même cible que celle que fixent les vautours du Medef, le profit capitaliste.
C’est ce seul crédo, le diktat du profit, qui a dirigé les modalités de l’actuel confinement, subis depuis plus d’un mois désormais par la grande masse des travailleurs de ce pays. Si nos libertés individuelles sont lourdement attaquées, avec l’interdiction des sorties, des loisirs, le rétrécissement de la vie sociale, nous, travailleurs sommes en revanche dans l’obligation de continuer de travailler.
Bien au-delà et bien plus alarmant, les libertés collectives ont, elles, été purement et simplement piétinées, suspendues, sans espoir que l’ensemble de ces conquis sociaux ne réapparaissent dès le fameux « jour d’après ».
Les élus, les délégués syndicaux sont déclarés persona non-grata dans les entreprises, la durée hebdomadaire de travail est augmentée, les congés payés et jours de repos peuvent être imposés unilatéralement par le patron, les rassemblements sont interdits, le droit de retrait lourdement attaqué.
Aux attaques des droits des travailleurs s’ajoute la fameuse « aide » de 300 Milliards d’euros apportée par l’État aux entreprises. « Aide » qui sera intégralement ponctionnée de la poche des travailleurs à qui les capitalistes font systématiquement payer leurs crises.
Ainsi il apparaît plus qu’évident que le confinement n’a répondu que marginalement à l’urgence sanitaire et a avant tout, sans surprise, servi les intérêts des monopoles capitalistes.
L’annonce du déconfinement poursuit dans cette direction. Les rassemblements, les manifestations, resteront interdites jusqu’à nouvel ordre et les droits des travailleurs et libertés syndicales resteront soumise au diktat de l’état d’urgence sanitaire qui se prolongera au moins jusqu’à au dernier jour de l’année 2020.
En revanche, les travailleurs eux retournerons derrière la machine et la feront tourner en silence au seul bénéfice de la bourgeoisie.
L’ensemble de la classe ouvrière, l’ensemble des organisations du peuple ont suivis et respectés le confinement comme une mesure nécessaire face à la situation sanitaire, alors que chacun prenait sa part dans ce combat, c’est un véritable cheval de Troie qu’a avancé le gouvernement jusque dans nos lignes, jouant sur une peur légitime changée en paranoïa pour nous imposer, via l’union nationale, un renforcement de la dictature des monopoles.
Nous sommes en guerre, oui, mais en guerre de classe ! Avec son discours d’union nationale, le gouvernement appelle au sacrifice et à la responsabilité de chacun pour anéantir cet « ennemi » commun. Face à lui, le patronat et les travailleurs, les organisations politiques bourgeoises et les syndicats et organisations de classes devraient naturellement s’unir. Pas de place pour le combat de classe ni même pour la simple revendication, l’heure est à la collaboration. S’il faut évidemment combattre la pandémie, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’une maladie, d’une menace sanitaire d’ampleur mais certainement pas d’un « ennemi ». Notre véritable ennemi, l’ennemi mortel, celui de notre classe, celui de toujours, celui qui nous tue à la tâche, qui nous jette au chômage, et qui aujourd’hui nous fait travailler malgré la situation sanitaire au péril de nos vies, c’est la bourgeoisie et son gouvernement !
Le Covid-19 en tant que menace sanitaire, en tant que maladie, se soigne. Si elle a aujourd’hui conduit à la mort de plus de 100 000 travailleurs à travers le monde, ce n’est pas un coup du sort mais bien la marque d’un système abject et barbare, la conséquence directe du capitalisme.
Seule une économie planifiée avec comme objectif de répondre au besoin sociaux, ne posant aucune entrave à la recherche médicale et pharmaceutique, généralisant la vaccination, donnant à l’hôpital ainsi qu’à tout le secteur médical des moyens permettant à chacun d’avoir droit aux soins, à la santé.
L’autre stratégie du patronat, celle de toujours, c’est de nous isoler. Ne les laissons pas nous atomiser, nous réduire au silence, nous faire affronter seuls les problèmes qui nous font face.
Relevons la tête, reconnaissons-nous et organisons-nous ! Notre place est dans la lutte ! La situation nous prouve plus que jamais que ceux qui nous dirigent, de l’Elysée à l’atelier, sont une clique d’assassins prêts à sacrifier des milliers de vies pour leur profit !
La colère est immense et gagne toutes les couches du prolétariat, organisons notre colère pour contre-attaquer !
Refusons de reprendre le travail, organisons notre colère avec la CGT, la Jeunesse Communiste et les organisations du peuple pour poursuivre, pour construire une mobilisation massive capable de défendre nos intérêts de classe.
Ne nous laissons pas dicter notre conduite par des criminels ! Rejetons leur sale Union Nationale qu’ils nous mendient à travers leurs discours moralisateurs pour que nous retournions docilement les engraisser, la seule union qui nous sera bénéfique est celle du prolétariat !
En nous faisant travailler coûte que coûte les patrons nous ont au moins prouvés une chose : sans nous, leur système abject est à l’arrêt, sans nous rien ne tourne !
Le pouvoir est entre nos mains, parce que nous travaillons, nous produisons les richesses que les patrons mettent dans leurs poches. Parce que nous produisons ces richesses, nous seuls devrions décider !
N’attendons pas le 11 Mai pour agir, le patronat ne nous en offrira pas l’occasion. Dès maintenant, multiplions les initiatives pour contrer les plans du patronat et construire la grande offensive du prolétariat !
Nous devons renverser cet ordre social pourrissant qui n’apporte au monde rien d’autre que la misère, la crise, la mort et la guerre. Par la grève, par la mobilisation, portons un coup fatal à ce système. Par la révolution construisons la société nouvelle du travail, de la dignité, de la liberté et de la paix où ceux qui produisent sont ceux qui décident : le socialisme-communisme.
Nous n’avons rien à perdre que nos chaînes, nous avons un monde à gagner.
Jeunes Communistes du Bas-Rhin
Tout comme les modalités de l’actuel confinement, le déconfinement annoncé pour le 11 Mai par le gouvernement est déconnecté de toute réalité sanitaire. Aucun traitement, aucun vaccin n’est aujourd’hui à l’ordre du jour, alors que le nombre de cas déclarés par jours se maintient et que le nombre de morts approche les 20 000.
Si l’annonce du déconfinement n’est pas en lien avec une amélioration de la situation sanitaire ou l’apparition de débouchés médicaux sérieux, de quoi, de qui est-il le nom ?
La réponse à cette question est la même que celle répondant aux modalités aberrantes de l’actuel confinement : le gouvernement, laquai des monopoles, veut renvoyer au travail ceux d’entre nous qui n’y sont pas déjà retourné avec en ligne de mire la même cible que celle que fixent les vautours du Medef, le profit capitaliste.
C’est ce seul crédo, le diktat du profit, qui a dirigé les modalités de l’actuel confinement, subis depuis plus d’un mois désormais par la grande masse des travailleurs de ce pays. Si nos libertés individuelles sont lourdement attaquées, avec l’interdiction des sorties, des loisirs, le rétrécissement de la vie sociale, nous, travailleurs sommes en revanche dans l’obligation de continuer de travailler.
Bien au-delà et bien plus alarmant, les libertés collectives ont, elles, été purement et simplement piétinées, suspendues, sans espoir que l’ensemble de ces conquis sociaux ne réapparaissent dès le fameux « jour d’après ».
Les élus, les délégués syndicaux sont déclarés persona non-grata dans les entreprises, la durée hebdomadaire de travail est augmentée, les congés payés et jours de repos peuvent être imposés unilatéralement par le patron, les rassemblements sont interdits, le droit de retrait lourdement attaqué.
Aux attaques des droits des travailleurs s’ajoute la fameuse « aide » de 300 Milliards d’euros apportée par l’État aux entreprises. « Aide » qui sera intégralement ponctionnée de la poche des travailleurs à qui les capitalistes font systématiquement payer leurs crises.
Ainsi il apparaît plus qu’évident que le confinement n’a répondu que marginalement à l’urgence sanitaire et a avant tout, sans surprise, servi les intérêts des monopoles capitalistes.
L’annonce du déconfinement poursuit dans cette direction. Les rassemblements, les manifestations, resteront interdites jusqu’à nouvel ordre et les droits des travailleurs et libertés syndicales resteront soumise au diktat de l’état d’urgence sanitaire qui se prolongera au moins jusqu’à au dernier jour de l’année 2020.
En revanche, les travailleurs eux retournerons derrière la machine et la feront tourner en silence au seul bénéfice de la bourgeoisie.
L’ensemble de la classe ouvrière, l’ensemble des organisations du peuple ont suivis et respectés le confinement comme une mesure nécessaire face à la situation sanitaire, alors que chacun prenait sa part dans ce combat, c’est un véritable cheval de Troie qu’a avancé le gouvernement jusque dans nos lignes, jouant sur une peur légitime changée en paranoïa pour nous imposer, via l’union nationale, un renforcement de la dictature des monopoles.
Nous sommes en guerre, oui, mais en guerre de classe ! Avec son discours d’union nationale, le gouvernement appelle au sacrifice et à la responsabilité de chacun pour anéantir cet « ennemi » commun. Face à lui, le patronat et les travailleurs, les organisations politiques bourgeoises et les syndicats et organisations de classes devraient naturellement s’unir. Pas de place pour le combat de classe ni même pour la simple revendication, l’heure est à la collaboration. S’il faut évidemment combattre la pandémie, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’une maladie, d’une menace sanitaire d’ampleur mais certainement pas d’un « ennemi ». Notre véritable ennemi, l’ennemi mortel, celui de notre classe, celui de toujours, celui qui nous tue à la tâche, qui nous jette au chômage, et qui aujourd’hui nous fait travailler malgré la situation sanitaire au péril de nos vies, c’est la bourgeoisie et son gouvernement !
Le Covid-19 en tant que menace sanitaire, en tant que maladie, se soigne. Si elle a aujourd’hui conduit à la mort de plus de 100 000 travailleurs à travers le monde, ce n’est pas un coup du sort mais bien la marque d’un système abject et barbare, la conséquence directe du capitalisme.
Seule une économie planifiée avec comme objectif de répondre au besoin sociaux, ne posant aucune entrave à la recherche médicale et pharmaceutique, généralisant la vaccination, donnant à l’hôpital ainsi qu’à tout le secteur médical des moyens permettant à chacun d’avoir droit aux soins, à la santé.
L’autre stratégie du patronat, celle de toujours, c’est de nous isoler. Ne les laissons pas nous atomiser, nous réduire au silence, nous faire affronter seuls les problèmes qui nous font face.
Relevons la tête, reconnaissons-nous et organisons-nous ! Notre place est dans la lutte ! La situation nous prouve plus que jamais que ceux qui nous dirigent, de l’Elysée à l’atelier, sont une clique d’assassins prêts à sacrifier des milliers de vies pour leur profit !
La colère est immense et gagne toutes les couches du prolétariat, organisons notre colère pour contre-attaquer !
Refusons de reprendre le travail, organisons notre colère avec la CGT, la Jeunesse Communiste et les organisations du peuple pour poursuivre, pour construire une mobilisation massive capable de défendre nos intérêts de classe.
Ne nous laissons pas dicter notre conduite par des criminels ! Rejetons leur sale Union Nationale qu’ils nous mendient à travers leurs discours moralisateurs pour que nous retournions docilement les engraisser, la seule union qui nous sera bénéfique est celle du prolétariat !
En nous faisant travailler coûte que coûte les patrons nous ont au moins prouvés une chose : sans nous, leur système abject est à l’arrêt, sans nous rien ne tourne !
Le pouvoir est entre nos mains, parce que nous travaillons, nous produisons les richesses que les patrons mettent dans leurs poches. Parce que nous produisons ces richesses, nous seuls devrions décider !
N’attendons pas le 11 Mai pour agir, le patronat ne nous en offrira pas l’occasion. Dès maintenant, multiplions les initiatives pour contrer les plans du patronat et construire la grande offensive du prolétariat !
Nous devons renverser cet ordre social pourrissant qui n’apporte au monde rien d’autre que la misère, la crise, la mort et la guerre. Par la grève, par la mobilisation, portons un coup fatal à ce système. Par la révolution construisons la société nouvelle du travail, de la dignité, de la liberté et de la paix où ceux qui produisent sont ceux qui décident : le socialisme-communisme.
Nous n’avons rien à perdre que nos chaînes, nous avons un monde à gagner.
Jeunes Communistes du Bas-Rhin