Anniversaire de la victoire de Stalingrad

Il y a 78 ans, le 2 février 1943 au bout de sept mois de siège, l’Armée Rouge écrasait les dernières poches de résistance de la sixième armée du Troisième Reich à Stalingrad, dans la bataille la plus grande et décisive de la Seconde Guerre mondiale. Si cette victoire coûteuse porte le lourd bilan du massacre de près d’un million de civils soviétiques et du sacrifice de 500.000 combattants de l’Armée Rouge, la contre-offensive soviétique scellera le sort de la guerre et la chute définitive de l’Allemagne nazie. Un an après, les femmes et les hommes, héros de l’Armée Rouge, libéreront les camps de la mort et, quelques mois après, hisseront le drapeau rouge des travailleurs sur le Reichstag à Berlin.

Des peuples qui se sont soulevés contre la barbarie nazie, ce sont particulièrement ceux d’Union Soviétique qui ont de très loin fourni l’effort de guerre le plus monumental pour écraser la machine de guerre et d’extermination fasciste. De Russie, d’Arménie, de Géorgie, d’Azerbaïdjan, d’Ukraine, de Biélorussie, de Lituanie, du Kazakhstan, du Tadjikistan, de Kirghizie, de Moldavie, du Turkménistan, de Mongolie… des millions de femmes et d’hommes se sont engagés dans une lutte à mort contre la bête nazi-fasciste, contre ce que Dimitrov appelait à juste titre « la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier ».

Aujourd’hui, face à la falsification de l’histoire et à la montée en puissance des éléments les plus réactionnaires de la bourgeoisie, commémorons les 27 millions de morts soviétiques, broyés par la barbarie nazi-fasciste, la répression ou morts en héros pour la libération des peuples du monde entier !

A l’heure de la falsification historique qui essaye de nier ou de réduire le rôle déterminant de l’URSS, soyons conscients que c’est une dette incommensurable et irremboursable que chacun d’entre nous doit à ces hommes et ces femmes, ces combattants antifascistes, citoyens de la patrie du travail, de la dignité, de la paix et de la liberté, morts sur le front du combat classe contre classe pour ce à quoi nous, travailleurs du monde, aspirons encore aujourd’hui : l’union mondiale des soviets, le pouvoir aux travailleurs, le socialisme-communisme !

MERCI AUX SOLDATS SOVIÉTIQUES ! MERCI AUX HÉROS DE STALINGRAD !

Jeunes Communistes du Bas-Rhin

« Honneur à vous pour ce que l'air vous apporte,

pour ce qui doit être et a été chanté,

l'honneur pour votre mère et vos enfants,

et vos petits-enfants, Stalingrad.

Honneur au combattant du brouillard,

honneur au commissaire et au soldat,

honneur au ciel derrière la lune,

honneur au soleil de Stalingrad.

Sauvez-moi un fragment d'écume violente

Garde-moi un fusil, garde-moi une charrue

et qu'ils la déposent sur ma tombe

avec un épi rouge de votre sol,

qu'il soit connu, s'il y a le moindre doute,

que je suis mort en t'aimant et que tu m'as aimé,

et si je ne me battais pas dans votre taille

Je laisse en ton honneur cette grenade noire,

cette chanson d'amour pour Stalingrad. »

(Pablo Neruda, Chant d’amour à Stalingrad, 1942)