La précarité est un crime de classe !
Publié le 12 Novembre 2019
Vendredi dernier, le 8 novembre, un étudiant lyonnais s'est immolé par le feu devant le CROUS de Lyon, face à une situation de précarité dont il ne voyait pas le bout. La perte de sa bourse fut manifestement l'élément déclencheur qui lui fit prendre cette décision, se sentant désarmé.
Dans un dernier message, l’étudiant a voulu expliquer son geste en dénoncant les inégalités sociales, les incertitudes face à l’avenir, ses conditions de vie déplorables. Les responsables de sa misère, et de celle de tous les étudiants et travailleurs dans la précarité, sont bel et bien ceux qui instaurent le chômage de masse, les politiques d'austérité, la précarité : les gouvernements bourgeois successifs, l'Union Européenne.
Toutes nos pensées vont pour lui, ainsi que pour sa famille et ses proches à qui nous exprimons notre solidarité.
Malheureusement cet acte n'est pas isolé. Le suicide est la deuxième cause de mortalité parmi les 15-24 ans. Au-delà de cette statistique se cache une réalité : la précarité, que ce soit au travail ou pendant les études, tue et de manière massive. Chaque année, 14 000 privés d'emplois meurent du fait de maladies, de carences alimentaires, et bien souvent de suicides.
Il s'agit bien là d'un crime de la classe capitaliste, comme elle en commet quotidiennement contre les travailleurs et futurs travailleurs en les poussant dans la misère : licenciements, indûs et radiations à Pôle Emplois, perte de logement, perte de bourse, et destruction des conquêtes des travailleurs pour le droit à une vie digne comme le droit du travail, l'assurance-chômage, les retraites...
Au-delà du choc et du chagrin légitime que nous ressentons, notre classe, celle des travailleurs et des futurs travailleurs, se doit de riposter collectivement : nous ne sommes pas désarmé !
Aujourd'hui nous serons présents devant le Patio au campus de Strasbourg à 12H pour un rassemblement de solidarité, et au quotidien nous restons engagés dans la lutte pour notre dignité, pour nos droits actuels et futurs. Sur les lieux d'étude, dans les Pôle Emploi, les CAF, dans les entreprises ; nous devons rompre l'isolement mortifère et organiser la contre-offensive !
Notre colère ne doit pas se retourner contre nous : organisons-la collectivement !
Pour nos droits,
Contre le chômage et la misère
Organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin
Dans un dernier message, l’étudiant a voulu expliquer son geste en dénoncant les inégalités sociales, les incertitudes face à l’avenir, ses conditions de vie déplorables. Les responsables de sa misère, et de celle de tous les étudiants et travailleurs dans la précarité, sont bel et bien ceux qui instaurent le chômage de masse, les politiques d'austérité, la précarité : les gouvernements bourgeois successifs, l'Union Européenne.
Toutes nos pensées vont pour lui, ainsi que pour sa famille et ses proches à qui nous exprimons notre solidarité.
Malheureusement cet acte n'est pas isolé. Le suicide est la deuxième cause de mortalité parmi les 15-24 ans. Au-delà de cette statistique se cache une réalité : la précarité, que ce soit au travail ou pendant les études, tue et de manière massive. Chaque année, 14 000 privés d'emplois meurent du fait de maladies, de carences alimentaires, et bien souvent de suicides.
Il s'agit bien là d'un crime de la classe capitaliste, comme elle en commet quotidiennement contre les travailleurs et futurs travailleurs en les poussant dans la misère : licenciements, indûs et radiations à Pôle Emplois, perte de logement, perte de bourse, et destruction des conquêtes des travailleurs pour le droit à une vie digne comme le droit du travail, l'assurance-chômage, les retraites...
Au-delà du choc et du chagrin légitime que nous ressentons, notre classe, celle des travailleurs et des futurs travailleurs, se doit de riposter collectivement : nous ne sommes pas désarmé !
Aujourd'hui nous serons présents devant le Patio au campus de Strasbourg à 12H pour un rassemblement de solidarité, et au quotidien nous restons engagés dans la lutte pour notre dignité, pour nos droits actuels et futurs. Sur les lieux d'étude, dans les Pôle Emploi, les CAF, dans les entreprises ; nous devons rompre l'isolement mortifère et organiser la contre-offensive !
Notre colère ne doit pas se retourner contre nous : organisons-la collectivement !
Pour nos droits,
Contre le chômage et la misère
Organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin