Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse

Publié le 7 Mars 2020

Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
Mobilisation contre la loi LPPR à la fac : la violence comme seule réponse
La journée de jeudi était une journée de mobilisation large sur la fac à laquelle ont participé enseignants, doctorants, personnels de l'université, étudiants. Cette mobilisation qui se structure sur la grève des professeurs vise le retrait du projet de "loi de programmation pluriannuelle pour la recherche" (LPPR) ainsi que les réformes de l'enseignement supérieur qui précarisent la fonction d'enseignant, imposent les contrats courts à répétition en lieu et place de postes de titulaires, qui destructurent le cadre de l'enseignement supérieur public.
Alors que près d'un millier de personnes étaient présentes pour manifester, puis pour tenir une AG dans la fac, choisissant le Patio suite à la fermeture immédiate du Palais Universitaire, les vigiles de la compagnie de sécurité privée employée par la fac ont fait violemment obstruction. Alors même que la moitié des personnes étaient déjà rentrées dans le bâtiment, la quinzaine de vigiles on agressé les étudiants et personnels qui tenaient ouvertes les portes du Patio, n'hésitant pas à frapper au corps et au visage, à saisir par les parties génitales... La direction administrative présente au moment de ces faits joue la sourde oreille et prétend n'avoir pas vu de telles exactions. Il aura fallu 30 min de confrontation pour pouvoir finalement tenir l'AG.
Nous dénonçons ces pratiques, déjà observées lors du précédent mouvement social contre le plan ORE, et manifestement cautionnées par la présidence. Une fac sûre n'est pas une fac aux mains d'une milice privée, c'est une fac dans laquelle les bâtiments ne tombent pas en ruine comme c'est le cas du Platane où un morceau de plafond s'est effondré il y a quelques mois !
Nous rappelons que la présence de la sécurité privée est très récente, elle date de 2016 et correspond uniquement à une volonté de répression des mouvements sociaux sur la fac. De quoi est elle censée protéger les étudiants et personnels ? Elle instaure la peur, tient des trombinoscopes illégalement, agresse physiquement étudiants et personnels de l'université. Comment est elle censée protéger les biens ? Sa présence cause plus de dégâts par la confrontation physique qu'elle initie, outre son coût exorbitant qui prive de ressources la rénovation des bâtiments par exemple.
De concert avec l'AG, nous exigeons le départ définitif et inconditionnel de la sécurité privée sur la fac. Nous exigeons aussi la rénovation des bâtiments, ainsi que la titularisation des vacataires dont la situation de précarité ne cesse de s'aggraver.
Contre la casse du service public de l'éducation,
Contre les milices privées et la répression,
Organise ta colère !
Jeunes Communistes du Bas-Rhin

Publié dans #Université, #LPR

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