Le 14 mars dernier, la JC 67 organisait un meeting de solidarité avec le peuple grec. Retour sur l’événement, les photos suivront rapidement.

10 jours de préparation, 2 000 affiches et 10 000 tracts : le cœur de Strasbourg bat pour la Grèce !

Pendant une dizaine de jours, les rues des quartiers Sud de Strasbourg ont été mises à la "sauce grecque". Toute la fédération du Bas-Rhin des Jeunes Communistes a milité activement . "Une vraie démonstration de force" comme le souligne Pierre, responsable à l'orga de l'UEC. Diffusions massive sur le campus, devant les lycées sans oublier les usines avec notamment Général Motors, usine strasbourgeoise qui résiste encore et toujours aux mauvais coups Patronaux.

L'initiative est une réussite, dans un calendrier chargé en initiatives. Mettre plus de 100 personnes dans une salle alors qu'il y a avait le même soir plusieurs initiatives d'envergure dont le Meeting d'Eva Joly, c'est un joli coup !

Le but de la soirée était extrêmement simple : il s'agissait par une initiative de solidarité concrète de lier de plusieurs enjeux politiques. Exprimer les liens et la solidarité à construire entre salariés Grecs et Français, démontrer en quoi l'unité entre la jeunesse et le monde du travail est une priorité politique sans oublier la nécéssaire remise en cause des institutions européennes au service du capital de de la finance. Comme le souligne Alexis, membre de la direction nationale de l'UEC, il s'agissait pour nous de lier "la théorie à la pratique, des luttes concrètes à la perspective politique".Quoi de plus logique alors que d'organiser cette initiative lors de la semaine de la pensée marxiste de l'UEC et de la semaine de solidarité internationale organisée par la Fédération Syndicale Mondiale ( FSM).

Unité et résistance avec la Grèce !

A la Tribune, Jacky Hénin. L'eurodéputé du Pas de Calais, a enflammé la soirée. Il a lancé une violente charge contre le mécanisme européen de Stabilité qui instaure une véritable camisole de force contre les peuples en dénonçant cette prise d'otage avec " des aides européennes en échange de l'austérité généralisée partout en Europe et de la perte de souvernaité pour notre pays" ! On ne peut faire plus clair !

A ses côtés, Marion Guénot, secrétaire nationale de l'UEC, qui avait fait spécialement le déplacement en Alsace. Elle s'est lancée dans une diatribe dénonçant la politique communautaire en matière d'enseignement supérieur qui organise la concurrence des universités et fait entrée le patronat dans les instances clés des Universités. Politique européenne appliquée avec zêle par Laurent Wauquiez dans notre pays. Lucide, elle a souligné l'importance des luttes étudiantes et la solidarité à y apporter . Elle conclue son intervention sur une belle formule "qui veut la paix, prépare la grève !" avec une priorité dans les prochains mois : les luttes !

Le régional de l'Etape, Antoine Splet, secrétaire fédéral des jeunes communistes du Bas-Rhin et candidat communiste de "large rassemblement à gauche", s'est exprimé sur le lien entre la jeunesse et le monde du travail. "Quand les ouvriers de Général Motors se battent pour le maintien de leur entreprise, les salariés d’Osram ou bien les travailleurs AMCOR, il se battent aussi pour la Jeunesse. Car, Il est bien beau d’obtenir un BEP, un BAC ou une licence mais s’il n’y pas d’usines et pas de boulot, à quoi cela sert-il ?.

"Toutes nos forces vers le mouvement populaire"

Arrivé avec quelques minutes de retard, du fait de son intervention au Parlement Européen, Giorgas Toussas a expliqué clairement la situation grecque. Il faut noter que Giorgos TOUSSAS est une pointure dans le mouvement communiste international et grec. Marin de profession, responsable national du PAME - syndicat le plus revendicatif en Grèce- Giorgos est également membre du Comité Central du PC grec.

Il s'est lancé également dans une longue charge contre l'Union Européenne qui "occupe et dévaste son Pays par l'intermédiaire de la Troïka" et il a pointé les responsables de la situation actuelle : le gouvernement social-démocrate qui se plie à Bruxelles et les grands groupes qui profitent de la situation en s'enrichissant sur la misère populaire.

Il a insisté sur la stratégie du KKE ( Parti Communiste Grec) " Nous mettons toutes nos forces dans le mouvement populaire, en cherchant un rassemblement de toutes les forces vicitimes de l'Union européenne et des monopoles, autour de la classe ouvriere, avec les artisans, les paysans et les jeunes". Voilà de quoi briser les a-priori sur ce parti rassembleur.

Plus de 400 € récoltés pour les métallos !

A noter, quelques prétendus anarchistes ont dégradé les locaux du centre socio-culturel de la Krutenau. Les familles populaires de la Krut apprécieront les tags anti-communistes et anti-ouvriers sur leur lieu de vie et de rencontre. Qu'importe les provocateurs, les Jeunes Communistes ont contribué utilement à la solidarité internationale, de classe en apportant plus de 400€ aux grévistes des aciéries grecques avec notamment un don conséquent de Robert C, militant de la JC durant le Front Populaire !

Pendant que certains restent dans l'incantation stérile en combattant les salariés grecs qui luttent comme l'ont fait ces éléments antipopulaires, la JC agit concrètement pour la classe ouvrière grecque...

Une vraie différence de classe !