Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Publié le 11 Mai 2021

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Samedi 8 mai 2021, nous étions présents à Marseille aux côtés de nos camarades Jeunes Communistes des Bouches-du-Rhône lors de l'inauguration de leur nouveau local, au 26 rue d'Isoard.

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône
Les communiqués des Jeunes Communistes des Bouches-du-Rhône :
INAUGURATION DU LOCAL DE LA JEUNESSE COMMUNISTE 13 : NOUVELLE ÉTAPE DE LA RECONSTRUCTION DU MOUVEMENT COMMUNISTE
Avec les Jeunes Communistes Lyon, les Jeunes Communistes du Bas-Rhin, les Jeunes Communistes de la Loire, les Jeunes Communistes Alpes Maritimes, les camarades de Ligne rouge, journal communiste et du PCRF - Parti communiste révolutionnaire de France / UJC - Union de la Jeunesse Communiste, tous nos amis et sympathisants, nous avons inauguré notre nouveau local comme une étape essentielle dans la reconstruction d'une jeunesse communiste qui soit présente dans toutes les luttes de la jeunesse : lycéenne, étudiante pour des conditions d'étude dignes, travailleuse pour des conditions de travail dignes !
Nous voulons que ce local soit celui de la jeunesse en lutte, mais également la maison de tous les communistes qu'importe leur âge !
Merci à tous les camarades présents : contre la barbarie capitaliste, pour reconstruire un Parti Communiste marxiste-léniniste, pour la révolution et le socialisme : organise ta colère !
Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône
Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

[Inauguration du local commun JC 13 - Ligne Rouge le 8 mai]

Camarades, amis et sympathisants, étaient présents lors de l’inauguration de notre local le samedi 8 mai, jour de la victoire contre le fascisme en 1945. Nous avons donné la parole à nos fédérations sœurs de jeunesse communiste et organisations amies, que cette journée marque une nouvelle étape dans la reconstruction communiste dans les Bouches-du-Rhône et en France.

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour les Jeunes Communistes Lyon :
"D'abord, nous souhaitons remercier nos camarades de nous avoir convié à ce weekend fort politiquement. Nous sommes fier, à une époque, où le révisionnisme mensonger n'hésite pas à nier la part décisive des communistes dans la victoire contre le fascisme, de commémorer la lutte héroïque de l'Armée Rouge et des résistants.
Nous sommes fiers aussi de renouveler notre soutien à la liberté et à l'indépendance du peuple algérien, en commémorant les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, perpétués par les barbares impérialistes : 45 000 hommes, femmes et enfants qui se sont faits assassinés alors qu'ils luttaient pour leur liberté. Ces deux commémorations, nous le faisons ce jour, car pendant que la France était libérée, en même temps se passaient ces crimes impérialistes. 
Nous sommes fiers de célébrer l'acquisition aussi aujourd'hui d'un local par nos camarades des Bouches-du-Rhône. Cela est synonyme d'indépendance, de la possibilité de solidifier l'activité politique contre la barbarie capitaliste pour le socialisme.
Nous sommes fiers de participer à ce dimanche, demain, à un rassemblement contre l'opération Barkhane et la militarisation proposée comme solution au chômage et à la précarité. Cette campagne est une campagne commune à nos fédérations étant à mobiliser des communistes dans toute la France. L'Etat impérialiste français massacre des civils et parallèlement, exploite les travailleurs et pille les ressources.
A Lyon d'ailleurs, en ce moment même, nous tenons une commémoration pour le 8 mai 1945 et celle-ci sera suivie d'un débat sur l'opération Barkhane et son caractère de guerre impérialiste. Et, pour finir, nous sommes fiers de nous voir aussi nombreux organiser la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière.
Il est urgent que nous continuons à structurer notre travail commun : la solution que nous proposons à la jeunesse ouvrière ne peut être une alliance électorale. Nous devons être droits dans nos bottes : communistes, marxistes-léninistes et ne pas faire de compromis.
La seule solution est la rupture avec le capitalisme ! La seule solution pour la jeunesse prolétaire, c'est la révolution !
Face à la barbarie capitaliste, organisons notre colère ! Vive la Jeunesse Communiste !"

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour les Jeunes Communistes du Bas-Rhin :
"Camarades,
Au nom de la Jeunesse Communiste du Bas-Rhin, nous vous félicitons pour votre obtention de votre local et nous sommes convaincus que celui-ci sera un immense pas en avant de la reconstruction communiste dans les Bouches-du-Rhône et dans toute la France.
A l'heure où notre classe est attaquée de toute part. A l'heure où la crise sanitaire montre encore une fois le caractère assassin du capitalisme envers notre classe. A l'heure où des généraux fascistes songent déjà au coup d'Etat pour chercher à museler les revendications de notre classe, nous pensons que plus que jamais, nous devons renforcer nos liens et œuvrer ensemble vers la reconstruction d'une organisation de jeunesse communiste marxiste-léniniste et révolutionnaire en France.
Vive la JC des Bouches-du-Rhône ! Vive la révolution socialiste ! Et nous vaincrons cette barbarie capitaliste !"

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour les Jeunes Communistes de la Loire :
"Au nom de la délégation de la Jeunesse Communiste de la Loire qui est venue ici et surtout au nom de tous ceux qui n'ont pas pu faire le voyage et qui ont du rester sur Saint-Etienne pour diverses raisons, nous voulons apporter tout notre soutien et toutes nos félicitations à la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône.
Nous savons, nous qui avons un local depuis quelques années, que ce local devient nécessaire dans l'activité des jeunes communistes : il devient notre seconde maison, voire la première pour certains. Nous savons à quel point ce local sera important à la fois dans le développement de votre activité, de l'organisation de la classe ouvrière.
Cela nous fait très plaisir d'être invités ici. La Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône est une fédération avec qui nous avons toujours aimé travailler et avec laquelle nous allons continuer à travailler. Nous sommes content de pouvoir participer à toutes les initiatives que vous avez mis en place ce weekend, aujourd'hui et demain.
Toute nos félicitations et on espère vous voir aussi nombreux dans la lutte !"

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour les Jeunes Communistes Alpes Maritimes :
"Nous tenons à remercier les fédérations amies qui sont venues à l'appel de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône et plus particulièrement, à la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône qui inaugure aujourd'hui ce local qui est un grand pas dans leur militantisme, le jour même de la lutte contre le fascisme du 8 mai.
Je parle au nom de la Jeunesse Communiste des Alpes-Maritimes, une JC en pleine construction, très jeune mais sur une bonne dynamique marxiste-léniniste. Nous pensons que cette dynamique incluant d'autres fédérations est une chose importante pour la construction d'un mouvement ouvrier efficace et révolutionnaire. Nous sommes très heureux d'y participer et nous vous remercions beaucoup.
Nous pensons vous inviter très prochainement pour l'inauguration de notre nouveau local qui arrivera très prochainement.
Vive le socialisme-communisme ! Vive la JC !"

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour le PCRF :
"Le PCRF remercie les camarades de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône pour leur invitation à cette inauguration de leur local.
A cette occasion, nous saluons aussi la mémoire Jean de Bernardy, ouvrier typographe marseillais, militant communiste et rédacteur du journal résistant Rouge Midi. Tué en 1944, qui par son combat, a contribué avec les résistants et résistantes antifascistes conjointement avec la victoire de la glorieuse Armée Rouge, à terrasser le nazisme, cette forme de terreur ouverte du capitalisme. 
Rappelons qu'à la sortie de la guerre, par l'engagement indéfectible de tous ces militants communistes et notamment, sous l'impulsion du Parti Communiste Bolchevique de l'Union Soviétique, 1/3 de l'Humanité a pris le chemin du socialisme sous la forme nouvelle de démocratie populaire, mettant en œuvre la dictature du prolétariat. 
Aujourd'hui, nous mesurons les effets catastrophiques de la contre-révolution mondiale, avec la domination sans-entrave de l'impérialisme, c'est-à-dire du capitalisme de monopole et la réaction sur toute la ligne allant à des formes de fascisation.
Cette situation s'est aggravée par l'évolution de nombreux partis communistes, dont le PCF, qui depuis l'illusion de la voie pacifique au socialisme, se sont orientés vers le révisionnisme et la social-démocratie.
Dans ces conditions difficiles, notre tâche immédiate est de construire un parti communiste en France pour continuer le combat contre le fascisme et contre le capitalisme. Notre Parti Communiste Révolutionnaire de France, membre de l'Initiative Communiste Européenne avec 28 autres partis communistes, dont nos partis frères, le KKE (PC Grec), le Parti Communiste Ouvrier de Russie, le Parti Communiste des Travailleurs d'Espagne, saluent donc la Jeunesse Communiste 13 qui nous le pensons, reste fidèle au marxisme contre les formes renouvelées de l'opportunisme et fidèle à la seule voie qui solutionne les problèmes de l'Humanité : le socialisme-communisme."

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône

Intervention pour Ligne rouge, journal communiste :
"Merci d'être tous venu ici, merci à la Jeunesse Communiste 13 que d'avoir pris ce nouveau cap et d'avoir un local enfin dans les Bouches-du-Rhône. C'est un signe d'une nouvelle étape de reconstruction qui est le fruit du fait de ces 10-15 dernières années où les Jeunes Communistes ont porté les lignes politiques qui amènent à l'analyse de la nécessité de renverser le capitalisme-impérialisme et qu'il faut organiser la riposte pour la révolution et le socialisme.
C'est en cela que le groupe Ligne Rouge s'est structuré à partir d'anciens camarades issus des Jeunes Communistes des Bouches-du-Rhône et de Lyon pour essayer de donner des suites politiques aux personnes plus âgées.
Pourquoi ce choix ? Nous nous sommes retrouvés face aux limites des organisations qui existaient pour réfléchir à comment amener notre pierre à l'édifice dans la reconstruction communiste dans ce pays.
Evidemment, cela signifie aussi de poser les lignes politiques : si on ne les pose pas, elles n'existent pas, c'est pour cela que nous avons créé un journal en ligne, un site, un média, un Facebook. Localement, nous nous structurons en groupe et avec cette nouvelle dynamique de l'acquisition d'un local avec la Jeunesse Communiste, cela nous permet de l'aborder comme une "maison des communistes" où ensemble, on mène la lutte, on mène les débats et on essaie de structurer à la hauteur des enjeux face à ce système d'exploitation et domination. Merci les camarades !"

Inauguration du nouveau local de la Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône
Intervention pour les Jeunes Communistes 13 :
"Cher camarades, cher amis et proches de la jeunesse communiste,
Déjà merci à vous d'être venu aussi nombreux aujourd'hui pour cet évènement. L'inauguration de ce local a une importance particulière dans cette période tout comme la commémoration de la lutte des peuples contre la barbarie fasciste et tout comme le rassemblement de demain contre la guerre au Mali et le militarisme grandissant.
Tout cela, ça fait partie d'un tout. Cela fait partie l'organisation de la contre-attaque face à l'offensive totale que les capitalistes mènent contre les travailleurs et la jeunesse : sur la santé, sur l'éducation, sur l'emploi, les services publics, les droits sociaux, les libertés, la sécurité sociale. Tous nos droits sont remis en cause et pour palier la crise, les capitalistes mettent un plan de relance, soit 430 milliards d'€ de cadeaux supplémentaires au patronat, un nouveau plan Marshall organisé au niveau de l'Union Européenne et qui exige en échange la mise en place de la réforme des retraites que nous avons combattu en 2019, de la réforme de l'assurance chômage, de la casse des services publics et de la protection sociale.
Le responsable de tout cela, c'est le système capitaliste lui-même et aucune gestion, qu'elle soit de droite ou de gauche, même radicale, ne réglera les problèmes inhérents à ce système. Il n'existera jamais de capitalisme à visage humain. Rien n'effacera l'opposition frontale entre nos intérêts et ceux de la bourgeoisie. Et le gouvernement nous sert pourtant ce discours. D'un côté, nous sommes en guerre, de l'autre, nous sommes tous dans le même bateau.
La bourgeoisie s'est en fait servie de la crise sanitaire pour avoir un nouvel argument massue. Pour nous parler d'intérêt commun nous et elle. Soit disant le virus infecte tout le monde de la même manière mais dans les faits, suivant si l'on soit riche ou pauvre, on n'est pas soigné pareil. Nous voyons les lois d'exception soit disant sanitaires qui prévoient l'augmentation du temps de travail, les privatisations qui continuent, les licenciements qui se multiplient, le coût de la vie qui augmente et même en ce qui concerne la santé, nous avons vu comment les masques se sont faits arrachés au sein de l'Union Européenne juste sur le tarmac des aéroports. Nous avons compté les lits supprimés pendant la pandémie et vue les coupes dans l'hôpital public se multipliaient.
Et bien malgré les insuffisances, les difficultés, les erreurs, notre organisation a tenu le cap ! Dès mars 2020, nous avons dit le virus, c'est le capital ! Nous avons dit pas d'union nationale avec les patrons ! Le 1er Mai, nous étions parmi les seuls dans la rue pour manifester malgré les lois d'exception. Notre mot d'ordre a été : plus que jamais, socialisme ou barbarisme ! Et en effet, c'est ce que cette crise démontre une fois de plus. Ou bien la barbarie capitaliste, ou bien le socialisme, pas d'entre deux !
Sur tous les plans, la crise actuelle révèle le caractère prédateur du capitalisme et personne ne s'y trompe. Malgré des conditions inédites, les luttes se multiplient parmi la jeunesse et les travailleurs.
Et quand les lycéens protestent contre le maintien du bac, c'est la question de leur avenir qu'ils posent : un avenir dont ils sont de plus en plus manifestement privés après une éducation sabotée par les intérêts privés qui veulent faire de l'éducation un marché. Un avenir saboté aussi par un système entier qui n'a à offrir que le chômage ou la surexploitation comme perspective.
Quand les étudiants sont au prise avec l'isolement, le décrochage et ses conséquences dramatiques, ils posent la question de l'espoir qui ne viendra que dans la lutte, dans la conviction que nous n'avons de sauvetage à attendre que de nous-mêmes.
Quand les travailleurs et les étudiants du spectacle, les privés d'emploi, les précaires se mobilisent contre la réforme de l'assurance chômage, occupent les théâtres.
Mais aussi dans l'industrie quand les travailleurs occupent leur lieu de travail comme à la centrale de Gardanne contre la fermeture, contre la délocalisation, ils répondent qu'une autre voie est possible. Que si la classe bourgeoise détruit l'outil de travail lui-même pour assouvir ses profits, la classe ouvrière n'a pas besoin d'aide et peut gérer la société, peut prendre le pouvoir pour le compte de la majorité et l'exercer pour assurer la satisfaction des besoins sociaux.
Notre tâche, c'est donc d'être ce que la jeunesse a besoin : une organisation s'adressant à elle pour dire que son avenir et l'espoir sont l'avenir et l'espoir des travailleurs, sont l'avenir et l'espoir dans un monde socialiste. Aujourd'hui, nous pouvons produire pour garantir le droit à la santé, à l'éducation, au logement, au sport, au loisir, aux arts et à la culture. Nous pouvons réorganiser l'économie pour détruire le chômage en la planifiant de manière scientifique et centralisée et ainsi travailler, travailler moins, travailler mieux dans la dignité.
Nous pouvons aussi nous attaquer à la propagande abrutissante qui véhicule le racisme, le sexisme, la haine et la méfiance de l'autre pour au contraire promouvoir la solidarité et la fraternité réelle, assises sur l'égalité dans les droits et dans leur accès.
Nous pouvons démanteler le système colonial français qui perdure sous des formes différentes et remplacer les relations d'oppression nationale par une coopération réellement fraternelle entre les peuples.
Nous pouvons en finir avec l'Union Européenne et l'OTAN, les instruments de guerre et de fascisme moderne et œuvrer contre la marche mondiale vers la guerre que nous font suivre les impérialistes.
Tout cela, ceux sont nos besoins : nous en avons besoin maintenant. Nous le savons et le capital le sait également. Et pour cela, il cherche à faire de son règne un horizon indépassable. Par tous les moyens, il veut nous empêcher d'envisager son renversement comme autre chose qu'un vieux rêve fou. A travers cette logique, il veut nous faire respecter son cadre, il veut faire négocier notre misère. Nous faire envisager le changement uniquement via ses institutions, ses élections, sa légalité.
Là-aussi la jeunesse a besoin de son organisation pour retrouver une voie propre, une voie dont nous sommes privés.
Aujourd'hui, quel apprenti, quel jeune travailleur, quel chômeur peut sentir sa voix compte ? La société dans laquelle nous vivons n'en a que faire. Elle sabote l'avenir de millions de jeune. Aussi, nous voulons être leur voix à tous. Pour au lieu de demander un plan de relance pour la machine infernale du capitalisme, s'organiser pour la propriété sociale des entreprises et le contrôle des travailleurs. Pour au lieu de demander le RSA pour les jeunes, exiger le droit au travail et la dignité, l'indemnisation de tous ceux qui sont privés d'emploi. Pour au lieu d'un confinement plus dure, plus stricte, plus ferme, exiger le monopole public dans la santé, la fin des brevets, la fin des lois d'exception sanitaires.
Et contre le fascisme et la guerre, contre la répression dans les lycées, les CFA, les Pôles Emploi et les CAF, les universités et les entreprises, mais aussi dans la rue, dans les quartiers et dans les tribunaux, la jeunesse a besoin d'une organisation pour la lutte, pour se défendre et pour contre-attaquer !
Cette organisation, c'est la Jeunesse Communiste. Nous avons derrière nous plus de 100 ans d'existence et une histoire de lutte héroïque et difficile. Mais nous avons aussi derrière nous l'histoire du revirement du mouvement ouvrier, de sa défaite temporaire à cause de sa propre faiblesse, de son propre réformisme.
Il y a un peu plus de 15 ans, nous n'existions quasiment plus. Que nous nous sommes reconstruit à l'occasion des luttes dans la jeunesse, reconstruit pour engager la bataille pour nos intérêts au côté des travailleurs et contre le capitalisme.
Pour cette raison, nous avons subi des attaques et des calomnies parce que nous avons toujours porté la confrontation politique face aux illusions réformistes et à la social-démocratie. Et aujourd'hui, dans les Bouches-du-Rhône, la Jeunesse Communiste est toujours à construire.
Ce local représente une étape importante dans cette reconstruction. Pour donner un point d'appui à tous les jeunes qui partagent ce qui a précédé, pour en faire un appui sur lequel reconstruire une Jeunesse Communiste dans la ville et le département, ayant la capacité de fédérer toutes les luttes, toutes les colères, tous les espoirs parmi la jeunesse.
Contre l'isolement, l'appauvrissement qui nous touche tous, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour être le lien qui perdure là où les autres se sont rompus, pour rendre réalité notre slogan : pas un jeune isolé, ni face au désespoir, ni la précarité dans son logement, dans ses études et sur son lieu de travail. Mais aussi un point d'appui pour faire exister la jeunesse communiste partout où la jeunesse souffre et lutte. Car ce dont la jeunesse a besoin, c'est bien de pouvoir lutter où qu'elle soit.
Aujourd'hui, nous sommes présent : des Jeunes Communistes de Marseille, d'Aix-en-Provence, mais aussi de Lyon, de Strasbourg, de Nice et de St-Etienne. Nous sommes autant militants d'horizons divers mais défendant les intérêts d'une seule classe dans une seule direction. La lutte incessante pour notre émancipation, le refus de chercher un autre capitalisme, cavaler les politiques de la social-démocratie, de porter l'histoire du mouvement ouvrier et communiste armé du marxisme-léninisme, voilà ce qui nous définit.
Dans notre pays, il n'y a pas de Jeunesse Communiste mais il peut et il doit y en avoir une. Cette tâche est la nôtre et l'une des plus urgentes.
Mais bien sûr, nous ne pouvons pas être que la jeunesse. Car ceux ne sont pas les jeunes qui paralyseront l'économie capitaliste, qui créeront la base du monde socialiste. Ceux seront les travailleurs quel que soit leur âge et comme tout la jeunesse a besoin de son organisation, les travailleurs ont aussi besoin de la leur.
Bien sûr, pour l'instant, nous avons peu de perspective mais peu et rien, ceux sont des choses différentes. Ce local, nous voulons aussi qu'il soit un point d'appui pour tous les travailleurs, pour toutes les luttes qui se retrouvent dans ce bout portant. Une vraie maison, pour tous les communistes voulant s'organiser et lutter pour la révolution et le socialisme-communisme. Aussi, c'est le sens que nous voulons donner à cette inauguration comme un pas en avant pour la reconstruction de la Jeunesse Communiste, comme un pas en avant pour tous les communistes, pour notre classe dans sa lutte.
Ce pas est d'autant plus important que la réaction actuelle, les appels à la guerre civile raciale de la part d'anciens généraux et d'officiers en service, les demandes de dissolution de la CGT, les attaques de cortège subis par nos camarades de la part d'auxiliaire fasciste de la police, les lois d'exception et racistes, la criminalisation du mouvement syndical et politique menée avec l'aide de l'Union Européenne. Tout cela vise à détruire nos organisations ou à les mettre au pas. Car la bourgeoisie est décidée à nous mener une guerre sociale sur tous les fronts. Et nous répondrons avec l'unité, la lutte, la solidarité pour nos droits en France et dans le monde entier.
Et avant de terminer, Enrico Berlinguer, alors secrétaire général du Parti Communiste Italien, père de la liquidation du mouvement communiste en Europe de l'Ouest, qui disait dans les années 80 que la flamme de la révolution d'octobre s'est éteinte à jamais.
Nous voulons répondre aujourd'hui : la flamme brûle toujours."

Publié dans #Mouvement social

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article